Le pacte de l'amitié

Ce N'est Pas Moi, Ordi Hacké

"Vous savez au lycée, j'avais la haine de vous
Une sorte de pompom girl, qui s'aimait à outrance
Votre sorte de transe
Que je ne comprenais
Une fille à mille amis
Qui ne pensez qu'à sa popularité
Avec une peau parfaite, de cures d'acnées
Tellement vous n'acceptiez le naturel...

Jamais, je ne vous ai parlé
Je n'étais pas ce genre de garçon
Je préférais les femmes discrètes et entières

Mais la semaine dernière, une dizaine d'années après
Je vous ai reconnu, près du quartier Latin
Vous n'aviez pas changé physiquement
Mais sembliez perdue
Complètement à nue
Vous aviez pris des formes, un corps sulfureux
Alors, je vous ai regardé...

Et puis sur un coup de tête, je vous ai abordé
Je ne vous ait pas dit que je vous connaissais déjà
Je vous ai proposé un café au chaud, tellement vous trembliez
Très étonnée, et moi très étonné, vous avez accepté
Alors, vous m'avez demandé, timidement, si vous pouviez vous épancher sur moi...
J'étais si peiné de vous voir, sensiblement si triste
Que je vous ait dis que j'écouterai tous les papillons de votre coeur
Alors vous m'avez raconté votre adolescence, que je connaissais déjà
Les hommes, les soit-disants "beaux gosses" qui se sont succédés, de votre popularité
Et puis une fois la maturité atteinte
A vos 20 ans, vous avez rencontré Jérôme
Il vous a carrément remis les pieds sur terre
Plus la peine de se pavaner, de se maquiller à outrance tous les jours
Il vous demandait le naturel
Vous aviez alors changé, mais sans culpabilité ni par obligation
Vous aimiez enfin, alors vous vous aimiez...
Parce que finalement, le stade de pompom girls n'étaient qu'une façade pour vous accepter
Après ce long discours, et d'une douleur aigue dans ma poitrine, vous vous mis à pleurer, dégouliner d'horreur
Et vous me racontez, que Jérôme vient de mourir dans un accident de voiture...
Alors mon coeur se perd...
Je suis touché de votre détresse
Je suis compatissant maintenant, vous me semblez enfin intéressante...

Jamais, nous ne deviendrons amants
Le deuil de Jérôme ne se fera peut-être pas jusqu'à la fin de vos jours...

Alors je vous ai simplement dis que nous pourrions être amis, confidents...

Alors, un tout petit sourire, s'est répandue sur votre visage, avant que les larmes ne reviennent

Vous m'aviez dit : votre rencontre me sauvera peut-être. Je n'ai jamais eu de confident...

Alors ma douce... Je serai là, votre éternel ami. Nous signons là un pacte. "

Signaler ce texte