Le réveil d'un con

calx

Dans l'aube endolorie par les effluves d'hier

Le souvenir d'une soirée d'oubli et d'un verbe endormi.

L'heure matinale et futile suspend sa morsure dans le doute versatile d'une caresse à l'usure.

Au clair d'une contradiction l'azur de l'évidence feutrée

L'exquise sensation de la pensée soumise

Un instant suspendu qui n'est déjà plus et l'odeur de craie du savoir attendu

Le doute pourrait être de mise, bien entendu!

La valse plus morale

Et le silence  plus abscon, mais...

Au bal des corbeaux les blés sont toujours plus blonds

Après tout ce n'est que le réveil d'un con.

  • Dans le travail auquel on se livre sur les connaissances qui sont proprement l'œuvre de la raison, on juge bientôt par le résultat si l'on a suivi ou non la route sûre de la science. Si, après toutes sortes de dispositions et de préparatifs, on tombe dans des difficultés nouvelles au moment où l'on croit toucher le but ; ou si, pour l'atteindre, on est souvent forcé de revenir sur ses pas et de prendre une autre route ; ou bien encore s'il est impossible d'accorder entre eux les divers travailleurs sur la façon dont le but commun doit être poursuivi, on peut être convaincu que cette étude à laquelle on se livre est loin d'être entrée dans la voie sûre de la science, mais qu'elle est encore un simple tâtonnement. Or, c'est déjà un mérite pour la raison que de découvrir autant que possible cette voie, dût-on abandonner comme vaine une grande partie du but qu'on s'était d'abord proposé sans réflexion.

    · Il y a presque 13 ans ·
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    kacew

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