Le sacre

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 Sous les nuages funestes, je trace une ronde infinie,
Vous me fuyez comme la peste, je veux encore croire à la beauté de la vie,
Même si, pour moi, Bonheur n'existe pas et n'a jamais existé,
Laissez-moi, encore, espérer,

 

Si mon Destin est maudit,
Puisqu'apparemment, un jour, j'aurais dis,
Que j'y croyais,
Au Destin qui s'enfuit,

Le sacre s'annonce enfin,
Et je regarde ce sang s'étaler sur mes mains,
Qu'ai-je encore fait ?
Pourquoi avoir recommencé ?

 

Sous la voûte céleste, j'hume l'air nocturne,
Et si gravir l'Everest, reviens à mettre une enveloppe dans une urne,
Alors je le ferai, pour toutes ces femmes,
Alors je ne cesserai, de faire scintiller les flammes.

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