Le salut par le blog.
unpseudo
Voilà,
c'est fait,
en tant qu'être humain désespérément esseulé, je sombre dans le piège sournois du blog sur internet.
Pourquoi?
C'est assez simple en réalité : j'ai des tonnes de choses à dire, souvent inintéressantes, ou n'intéressant que moi, or il est impératif que je les exprime d'une manière ou d'une autre. Garder tout cela en bouche serait peu hygiénique, des germes pourraient s'y développer, des maladies s'en suivraient...sans parler des aphtes, caries, gingivites et autres réjouissances. Oui il faut pour comprendre cette phrase suivre la métaphore alimentaire... C'est comme en bouche pendant une longue période (est-ce possible? qu'importe) l'équivalent d'un repas mâché, réduit en bouillie, baignant dans un flux constant de salive...vous imaginez? Vous sentez? C'est la même chose pour moi et les mots.
Ainsi il faut que je les mette par écrit.
Option très insatisfaisante que de pérorer seule à voix haute dans ma caisse de résonance extraordinaire communément appelée "appartement"; unvaste espace que mes quatre meubles et demi, fidèles compagnons d'années de fac, en état de délitement extrêmement avancé, peinent à remplir : leur souffrance est palpable.
Tout ceci est ridicule.
Peu encline à un numéro d'exhibitionniste de la voix, mes voisins étant aux premières loges pour écouter mes délires oratoires et ma rhétorique chancelante, il fallait que je trouve un moyen de m'exprimer sans trop déranger (je doute d'ailleurs, et c'est rassurant, que quiconque lira un jour ce dépotoir de mots, certes syntaxiquement correctement agencés, mais dont l'intérêt reste à prouver).
Voilà
C'est fait (notez la fabuleuse construction de cet...ce...cette chose, une structure en parallèle, que demande le peuple!)
N B : Ce sera tout pour aujourd'hui, mais ce n'est que le début d'une succession décousue, incohérente, peu pertinente d'objets écrits non identifiés.
A mauvais entendeur, salut!