Le soleil au-dessus des nuages

Juliet

Le temps parfois est une distance inconnue qui ne se mesure pas,
et de toi je ne sais jamais
si je suis désespérément loin ou merveilleusement près. 


Mon amour pour toi est comme une main tendue vers le ciel ;

il s'accroche à un rêve mais ne touche que du vide.

Malgré tout, je peux voir cette vérité cachée dans l'ombre ;

le soleil ne se couche jamais, 

il va simplement ailleurs pour demeurer levé. 


Mes yeux perdus dans ton souvenir ont cessé de voir le présent;

parce qu'il faut que tu sois là, toujours, 

alors mon esprit restera figé en cet instant

jusqu'à ce que le temps peut-être ne dirige de nouveau tes pas vers les miens.


Ton absence torture lentement mon coeur

mais ta présence en lui le maintient vivant chaque jour.

C'est une pluie incessante qui s'abat sur une pierre précieuse que rien n'érode.


Les saisons perdent leur sens comme elles n'ont plus aucun pouvoir ; peu importent la neige, la pluie ou la tempête :

il suffit que tu sois là pour qu'il fasse beau à l'intérieur de moi.


Le temps qui nous sépare est peut-être un pont bordé de fleurs,

il est peut-être un ravin infranchissable, aussi.

C'est lorsqu'il devient réalité qu'un rêve s'accomplit réellement en tant que rêve ; 

le mien demeure un bourgeon courbé sous le vent.


Peut-être qu'un jour tes mains chaudes feront que les miennes

diront définitivement adieu au froid de l'hiver.



A toi qui te trouves dans un lointain que je ne peux mesurer,

je pense comme à la plus belle personne du monde.











(écrit sur un coup de tête le 7 février 2017)

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