Le vent
Francis Etienne Sicard Lundquist
Sonnet
Il frôle de son doigt un cèdre du Liban
Où s'endort le soleil épuisé par l'orage
Que des ailes de soie emportent avec rage
Vers l'horizon cousu sur un bout de ruban.
Sa mèche de lumière entoure d'un turban
Les cyprès essoufflés dont le sombre cirage
Décolore le temps perdu dans un naufrage
Comme un éclat de voix que l'on mettrait au ban.
Sous sa peau de silex un parfum de vanille
Egratigne les mots d'un sucre de myrtille
Jaillissant de sa bouche aux lèvres de satin.
Puis il fond dans le ciel pareil à ce danseur
Qu'il habille du miel mêlé dès le matin
A de la poudre d'or sous les pas du valseur.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2017@Shortédition
De rien, c'est plus que largement mérité, vos écrits sont toujours ciselés ...
· Il y a environ 7 ans ·marielesmots
Merci encore de tout cœur.
· Il y a environ 7 ans ·Francis Etienne Sicard Lundquist
Il donne envie de le suivre, ce vent qui prend corps et tournure, pour découvrir ce que vous décrivez si bien.
· Il y a environ 7 ans ·Sy Lou
Merci beaucoup pour un commentaire qui encore une fois me touche beaucoup et qui exprime avec tant de joie vos impressions de lecture. Merci beaucoup pour votre soutien et votre amitié. Francis Étienne
· Il y a environ 7 ans ·Francis Etienne Sicard Lundquist
Splendide ...
· Il y a environ 7 ans ·marielesmots
Merci pour cette expression du cœur et surtout pour votre soutien dans mes efforts d'écriture. Cordialement, Francis Étienne
· Il y a environ 7 ans ·Francis Etienne Sicard Lundquist