Le vieux mari
Stéphane Monnet
Sonnet
Au pays de la tristesse infinie
Vivait, au bout d'une allée sans adresse
Un vieillard tout blanc et tout racorni
Exilé-là par quelque enchanteresse
Sa maison était petite et penchée
À toute heure brillait à la fenêtre
Une lanterne à un clou accrochée
Qui toujours semblait attendre son maître
L'homme partait souvent en promenade
Son corps fatigué trainant les chemins
Comme pris dans une invisible main
Le vent des regrets brûlant ses yeux gris
Il marchait jusqu'à la tombe fleurie
Et son cœur alors battait la chamade
Triste mais si bien exprimé !
· Il y a environ 8 ans ·Ana Lisa Sorano
Merci. J'ai beaucoup retourné le dernier tercet.
· Il y a environ 8 ans ·Stéphane Monnet
Tellement triste mais tellement vrai. Il en reste toujours un pour pleurer l'autre ... c'est ainsi !
· Il y a environ 8 ans ·Louve
Et parfois l'autre ne pleure pas longtemps.
· Il y a environ 8 ans ·Stéphane Monnet
Exact ! J'y ai pensé d'ailleurs...
· Il y a environ 8 ans ·Louve