Le roman que je lis ne m'offre plus à présent que quelques lignes floues.
Est-ce le sommeil qui me gagne, la torpeur imposante d'une somnolence naissante ou le plaisir criant que réclame mon corps ?
L'insouciance me rejoint.
A la source de mes désirs, ta voix résonne, et le soleil brûlant de mes désirs qui enflamme ma peau.
Au creux de mon oreille, les sourires de mon diable, et la douce mélodie de tes mots qui enrobent mes nuits solitaires.
Sous le feu des rayons de ta sensualité, mon corps nu et luisant, s'alanguit et languit de quelques caresses que la main passagère de mon amant pourrait bien me donner.
Ignorant la décence, dans l'écrin de mon lit, j'abandonne toute pudeur, portée par une vague romantique qui rencontre un courant sensuel, les pages floutées du bouquin et les héros à présent sans intérêt pour cette femme que je deviens
A mon corps défendant, cette femme captivée par ses désirs érotiques.
Un étonnant érotisme latent teinté de ta présence ne tarde pas à rejoindre mon esprit engourdi .