L'élucidé
calx
Un silence glacial et sourd susurre au lys suspendu une note achevée.
Ce ne sont que les vertiges d'une énième absence et d'une solitude étrennée.
L'élucidé n'a aucun sens, il n'est qu'un instant que l'on fige, une habitude que l'on danse.
Au bal des amants, l'hésitant triomphe dans l'obscure raison d'une sentence éhontée.
Les fils dévoyés sèment en grande pompe quelques lunes, sitôt envolées
Médusées de mépris, elles ignorent les blés foulés sans impatience
Et les pleurs assourdis d'une autre occasion manquée.
Au soir qui tombe, la chute est la même pour le rêveur et le cocher
L'iris hagard et atterrée, elle n'est qu'une peur de plus enfin achevée.
Le maître souvent égare son fouet, plus bête qu'on ne le dit – qu'il ne le pense
Face aux serpents et ces sangsues blafardes, les fers semblent circonspects
L'étrange légèreté de l'inconséquence, cette lancinante idiotie oubliée
Est une blessure sans soleil mais d'où souvent baille l'évidence.
Cette dernière cicatrice forge la comédie, ces rires que l'on ne veut panser
Drapés de larmes rougies, et de mots d'enfants exquis, toujours étouffés.
Que les corbeaux se déchaînent, la folie est un tambour sans cadence
L'imminent combat ne saurait se faire attendre, les chênes l'ont annoncé
Les neiges fondues de l'Hiver qui s'avance sont connues et éprouvées
A minuit, le solitaire tire sa révérence, lassé de cette ignoble patience.