Lendemain de guerre

le-maitre-de-la-mort

/!\ Déconseillé à toute personne sensible /!\ Désolée pour les fautes

 

           La guerre est officiellement finie depuis 4 mois.

 

 

       La guerre est officieusement finie depuis trois semaines.

 

 

 

 

       Tous les pays du monde, poussés par leurs égos, se sont entre-tués. Ils se sont bombardés sans relâche durant cinq longues années.

 

      Voilà trois semaines que le silence n'a pas été perturber par des explosions assourdissantes. Les petits pays ont été détruit les premiers, les réfugier de guerre ont demandé l'exil dans les pays développer mais leurs demandes n'eurent pas le temps d'aboutir que les grandes villes se sont retrouver rayer de la carte. Les ruines sont devenues nos nouveaux abris et le pillage notre façon de se nourrir. Le taux de mortalité par mois a triplé. Les États-Unis avaient la victoire si leur dernier bombardement sur la Russie avait été mener à bien. Mais se sentant en danger, ce dernier avait utilisé la bombe nucléaire. A ce jour, l'Amérique du nord est un territoire irradié et dépeuplé. Le nucléaire a fait de cette gigantesque archipel un endroit inaccessible.

 

                                                           *

 

      Après une heure de voiture, nous sommes enfin arrivés à mon village natal. Quatre-vingt-quinze pour cent de la population a été tuée, dont ma famille. La collectivité, un regroupement de survivant qui se sont basé sur Lyon, a grincé des dents quand je leur ai demandé de venir ici, l'essence étant une denrée rare, il doit être consommé avec modération. Mais la pharmacie fit la différence. La maladie touche de plus en plus de monde, maintenant la mortalité est à son plus haut dégrée.

 

      Cependant, cette expédition a une autre valeur à mes yeux. Ma famille est morte devant moi, je n'ai pas besoins de revoir ma maison, j'ai pris les souvenirs chère à mon cœur et je suis partie à Lyon.

 

       Me voilà, cinq ans plus tard, de retour au bercail. Garée sur la place du marché vide, le claquement des portières casse la tranquillité des lieux et résonne entre les bâtiments.

- Bon gamin, elle est ou cette pharmacie ?

- Prenez les escaliers, puis descendez la rue, elle sera à droite à cent mètre, indiquais-je avec le doigt.

       Alors que le petit groupe suivait la direction que je leur indiquais, je leur faussais compagnie.

 

       Mes pas me guidèrent, mes yeux regardaient la destruction de ses ruelles que je connais par cœur. Je regardais machinalement si une voiture passait au moment de traverser la route, évidement aucune ne venait. Je rejoignis le parc du centre aéré. Il s'agissait d'une ancienne maison bourgeoise française, sur trois étages. Une salle était réservée à la bibliothèque, deux servaient pour les cours de musique, mais pendant les vacances toutes nous servaient pour le centre. J'étais animateur ici.

 

      J'était...

 

 

       Ma montre afficher 7h03, on pourrait être un jour de travail.

 

       Je prends le chemin handicapé, remontant les pans de mon manteau. La fenêtre de la bibliothèque était fracassée, je ne serais pas le premier à entrer ici.

 

       Dommage ...

 

 

    Les livres ont été arrachés des étagères, les pages recouvrent le sol, un meuble à était écartelé pour être brûlé. Des squatteurs ont dû chercher refuge ici, combien de temps ont-ils résistais. Je sortie de la salle par la porte. La salle d'en face était la mienne, enfin celle des globes. C'est les 10-12 ans. Je la poussai, tout était comme je l'avais laissé. Au-dessus du canapé défoncé, une immense fresque représentant les ombres des enfants était accrochée, ils les avaient repeintes en super-héros. Le manteau de la cheminée était habillé d'origamis en tous genre et de toutes les couleurs. Les tables étaient éclaboussées de peinture, légèrement assombris par la poussière. Sur les fenêtres des photos d'activités étaient fixées, on y voyait des visages souriants, volontaires et heureux.

 

      Je ressortie de ma salle, et parcourut le couloir qui séparait la bibliothèque des Globes. Les porte-manteaux ont été arrachés et abandonnés sur le sol. Le magnifique lustre d'époque a été explosé sur le carrelage, des morceaux de verre rendait le chemin miné. De vieilles affaires traînaient sur le sol, orphelin de leurs enfants.

      A droite se trouvait la cuisine, je n'eus pas besoins de rentrée pour savoir le massacre qu'il s'y trouvait. La nourriture est précieuse, pour tout le monde. De plus cette pièce était la salle animateur, j'y avait trop de souvenirs. Je pris plutôt les escaliers au fond du couloir, mais je dû escalader les gravas du grenier qui c'était écroulé. La première pièce à droite était celle des Bouts de Choux, les plus petits. Les coussins et couchettes avaient était réquisitionnés par des squatteurs comme campement de fortune. Mais mon analyse fût perturbée par un bruit dans le bureau de la directrice. La porte a été dégondée, pendant lamentablement sur le côté. Sortant une matraque de mon sac à dos, je m'accroupis pour regarder sous le bureau de la directrice. Une petite boule de vêtement tremblante recroquevillée sur elle-même surmontée d'une chevelure blonde me faisait dos. Je m'approchais doucement :

- Bonjour ma grande, dis-je calmement.

       La petite fille sursauta au son de ma voix et se retourna. Le visage sale, les yeux écarquillés, elle me dévisagea :

- Rémi ?

       Entendre mon prénom me fit bizarre, surtout venant d'elle. Puis un flash me revint. Une après-midi de juillet, elle courait vers moi et me sauta au cou, puis repartie avec ses copines.

- Romane ? C'est toi ?

Elle sortit de sa cachette et courut vers moi en pleurant. Elle se réfugiât dans mes bras et se noyât dans ses sanglots. Elle tremblait de tous ces membres, me marmonnant des paroles incompréhensibles. Voilà plusieurs mois que je n'ai plus pleurer, et plusieurs années que je n'avais pas eu de marques d'affection. Je la pris par les épaules, et on s'assit au milieu du couloir :

- Romane, calme toi ma puce, ou sont tes parents ?

       Elle baissât le regard

- Qui s'occupe de toi, tu es toute seul ?

    Elle hochât la tête timidement. Comment a-t-elle pu survivre ?

- Tu ne l'ai plus maintenant, vient avec moi.

       Elle ne résista pas, apparemment rien ne l'attache ici. On ressortie en silence du centre et je la guida à la voiture. Je lui demandai si avant de partir elle voulait aller chez elle pour prendre des affaires. Elle se murât dans le silence.

 

      Je pris place derrière le volant, posant la carte contact derrière le levier de vitesse.  Elle s'installa à côté de moi, le moteur gronda et j'enclenche la marche arrière.

Passant près de la pharmacie, je croisai mes collègues qui revenaient les sacs pleins de médicament, je m'arrêtai. Déverrouillant uniquement le coffre je descendis la fenêtre :

-Mettez tous dans le coffre, on ramène une survivante avec nous.

Naïvement, il ouvrit à l'arrière et posât tous les médicaments.

 

Discrètement je passais la première. Romane me voit faire mais ne dit rien.

 

       Au moment où le coffre claqua, je démarrai le plus vite possible. Je les entendis crié, une balle retentit mais rata la voiture de très loin. Je ralentis l'allure dix kilomètre plus loin :

- Pourquoi tu prends les petites routes, me demanda soudain Romane.

- Les grandes voies sont la cible des voleurs.

       Le silence revint. Seul le moteur cassait la monotonie de la route :

- Ou est-ce que tu as eu cette voiture ? me demanda Romane.

- C'est celle de mes parents. C'est les gars que tu as vu qui m'ont donné l'essence. Gratuitement. Plus les médicaments du coffre.

Je me crispe, je dois me forcer à regarder la vérité en face.

-C'était celle de mes parents, rectifie-je après quelques secondes.

Plus un mot.

 

     Les villages qu'ont traversaient été dessert, mais pillés de toutes ressources. Même si on voyait aucune âme vivante, je supposais que certain se cacher dans les décombres.

- Comment tu es arrivé au centre, demandais-je après un long moment.

      Elle m'expliqua son parcourt, ces deux parents étaient médecins, ils ont été appelés pour soigner les soldats. Du coup, avec sa grande sœur elles sont allaient vivre chez leur grands parents, dernière famille qui leurs restaient.

 

      Mais trois ans après le début de la guerre, l'hôpital de ses parents a été bombardé, plus de deux cent cinquante morts, dont ses parents.  Son grand père, en apprenant la nouvelle, a eu une attaque cardiaque.

 

      Paix a son âme.

 

      Sa grand-mère est devenue folle, la démence lui provoquait des crises d'une violence inouïe. Une nuit d'hiver, durant une crise, elle s'est enfuie dans la neige.

 

      Personne ne là jamais retrouvée.

 

      Sa sœur c'est pendu deux jours après.

 

      Je la regarde et la vit sous un jour nouveau. La petite fille que j'ai connu avant la guerre, qui glousser quand on croisait un couple qui s'embrassait, qui faisait la course avec ses copines, qui nous aidait à ranger le gouter, était devenue une jeune femme qui a traversée des horreurs et c'était renforcée psychologiquement.

 

        Putain, combien de gamins ont était détruit comme elle ?

 

 

      Elle écrasa une larme sur sa joue.

 

     Elle se murât à nouveau dans le silence, je n'osais pas le briser.

 

       Je continue ma route.

 

                                                              *

     Arrivée à la lisière de la ville, je garais la voiture dans un garage souterrain, bien au fond, cachée. Prenant chacun deux sacs de nos acquisitions, on monta les étages. Mon appartement était au 5ème et derniers étages.

- Tu ne vis pas dans une communauté, me demanda Romane

- Non, je les ai uniquement rejoints pour qu'il me paie le voyage jusqu'à mon village.

       Je sortie un deuxième matelas de sous mon lit.

- Nous risquons d'être un peu à l'étroit, mais je préfère que tu sois en sécurité avec moi.

      Dans mon studio, il n'y avait pas d'espace inutile. Mon ancien bureau qui me servait à étudier était devenu mon atelier. Mon placard de vêtement était devenu ma réserve de nourriture. Et sur l'étagère au-dessus de l'entrée, un sac d'urgence en cas de fuite.

- Tu as déjà manger ma grande ?

       Elle acquiesçât.

- Bon, je vais dormir, tu peux prendre mon lit, je dormirais sur le matelas au sol. Demain matin j'ai prévu d'aller voir le super-marcher pour trouver des conserves.

       Elle acquiesçât.

       Le silence accompagna Morphée

 

                                                             *

 

         L'explosion et les éclats de bois contre le mur me réveilla en sursaut, une douzaine d'individu pénétra dans mon studio. D'instinct, je cherchai mon arme sous l'oreiller, mais je n'étais pas dans mon lit. Un coup de batte en pleine tête me plongeât dans les ténèbres.

 

*

 

         Un mal de crâne à tuer un mort, les poignées et cheville meurtrie, je me réveillais sur un sol froid. Vêtue de mon jogging et T-shirt, qui me faisait office de pyjama, l'atmosphère glacial de la pièce m'engourdissait les membres. La faible luminosité me permettait d'ouvrir les yeux sans aggraver mon mal de tête. Je parcourrai la pièce des yeux, sans bouger le moindre muscle. Elle était nue de toute décoration, avec une minuscule aération contre un mur qui ne permettais pas de faire évacuer l'odeur de moisie. Mes poignées étaient prisonnier d'attache rislan en plastique et à en juger par la douleur de mes chevilles, elles avaient subi le même sort. Le grincement métallique me déchira le crâne. Quatre bras puissants m'attrapa par les bras et me traînât sur le sol. Ils me firent parcourirent des couloirs sous terrain, sombre et froid, mes pieds s'écorchant contre le sol. Bientôt on aurait pu nous suivre avec les traces de sang rouge contre le sol de ciment gris.

Ils me jetèrent au milieu d'un espace ouvert, encerclée haut immeuble abandonnée. Plusieurs personnes me regarder mais leurs yeux refléter leur peur, provenant surement des armes qui les pointées, menaçant. Devant moi, un homme restait dans l'ombre. On me forçat à me mettre à genou.

- Comment vas-tu, traître ?

L'inconnue s'approchât. D'origine marocaine, avec un strabisme grave, il était gringalet. Je compris tout de suite qu'il a pris la place de chef uniquement par la peur, car il faut bien avouer qu'il n'avait aucun charisme.

- Alors c'est toi le petit trou du cul qui nous as volé, me demandât-il en se rapprochant.

Devant mon impassibilité, il me colla un coup contre la tempe, la douleur m'allongeât, mais les deux gorilles qui m'avaient amené me remit à genou. Ce type était donc le dirigeant de la communauté, compréhensible qu'il m'en veuille.

- Alors tu as perdu ta langue trou du cul, me sifflât-il entre ses dents.

- Tu te crois puissant parce que tu as des potes plus musclée et armée a ton service, mais n'oublie pas qu'aucune des personnes présente ici ne veut de toi et à en croire mes narines, ta douche non plus.

Un enfant rigola et fut immédiatement punis d'une balle dans le crâne. Son corps tomba comme une poupée de chiffon. Des cris étouffés résonnât mais personne ne bougeât. De toute évidence ils devaient assister à ça par obligation.

- Tu règnes par la peur, mais ça ne dura pas.

Il me tira les cheveux en arrière, déclenchant un feu d'artifice de douleur dans mon crâne.

- Et pourquoi, les armes sont de mon côté non ?

Il était arrogant et trop confiant.

- Hitler, Staline, Kim Jong-un et bien d'autres ont essayer d'appliquer cette méthode, ils sont pour la plupart mort précocement. Souvent à cause du peuple qu'il dirigeait.

Le chef auto-proclamé jeta un regard méfiant autour comme pour défier quiconque de se rebeller. Il se releva et me regarda de haut.

-         Tu seras exécuté demain à la première heure, je te réserve une surprise. EMMENEZ-LE.

Les deux gorilles me reprirent par les bras et me jetèrent quelque minute plus tard dans une cellule vide, traverser de courant d'air. Aussi grande qu'un placard de balai, je découvris ma dernière demeure. Ils eurent la gentillesse de me retirer mes attaches des chevilles et poignées avant de partir. Trop de bonté.

-         Pour une dernière surprise, merci grand con.

Mais je compris plus tard que la surprise n'était pas ça. Alors que j'étais allonger a même le sol, en tentant vainement de me réchauffer pendant que la nuit tomber. J'entendit des voix à travers l'un de mes murs. Percer, je pouvais voire la pièce d'à coter. Décorer avec gout, la chambre qui s'y trouvait était tellement chauffer que j'approchai mes mains du trou pour les réchauffer. Près de la cheminée allumée se trouver le chef de la communauté ainsi que Romane, apparemment méfiante :

-         Bonjour, ma grande, comment tu t'appelles ?

Intérieurement je le maudis. C'était les premiers mots que je lui avais dits. Romane recula un peu plus, le fait qu'il lui parle comme une enfant la répugna.

-         Moi c'est Karim, chef de la communauté des résistants. J'ai tous les droits ici. Je contrôle tout le monde et est respecté de tous.

Il avait dit cela en se rapprochant d'elle, le regard plein de désir. Collée contre le mur, Romane essaya de passer à travers.

-         Et toi, tu es ma femme.

-         Je n'ai que seize ans, répondit-elle au bord de la crise.

-         Ça je m'en fous, et ce n'était pas une question, dit Karim, le regard prédateur, ton innocence, ta pureté me plait. Ton visage angélique, tes courbes naissances, ta soumission naturelle…

-         Enlevez votre main, paniquât-elle.

Il lui attrapât le poignée au vol et la tira vers lui. Je m'éloignais de cette vision cauchemardesque. Mettant le plus de distance entre cette scène et moi, je me bouchai les oreilles en plaquant les mains sur la tête. Cette jeune fille, je la revoyais dans sa jeunesse. Jouant dans le parc, courant au soleil. Et ce connard la souillait. Je criai au scandale, fonçant dans le mur pour le défoncer et sauver Romane. Mais le mur m'arrêtât, me défonçant l'épaule, fracture. Je tapai furieusement contre le mur en jurant à voix haute. Un cri déchira la nuit et les pleures de Romane retentit. Elle le supplier d'arrêter, mais un son de claque claqua. Elle se tut, mais continua à pleurer. Je criais de tous mes poumons, l'insultant, les larmes coulant sur mes joues. Tapant avec les pieds et les poings j'ignorais la douleur de mon épaule, redoublant d'effort pour casser les briques qui me séparée de la torture de Romane.

 

La nuit avait été horrible, les cris de Romane m'avait vrillé les tympans, je suis devenue fou, suppliant tous les dieux qu'il arrête. Mais ce fumier avait appelé ses hommes et ils l'avaient violé toute la nuit, riant de sa faiblesse, la frappant et la torturant. Quand il vénère me chercher, je les chargeais enragée, voulant leurs faires du mal à tous prix. Mais ils me maitrisèrent facilement, m'attachant les membres. Ils me trainèrent sur le même lieu que la veille, le soleil pointait son nez à l'horizon. Karim m'attendait, souriant. Romane était derrière lui, couché, couvert de bleu et de coupure.

-         ROMANE, ROMANE BARRE TOI, FUIS LOIN DE CE CONNARD.

-         Elle peut pas, disons que ses jambes ne répondent plus.

-         Comment tu as pu faire ça, la violée ne te suffisait pas, tu voulais la voire à la merci de ta garde espèce de petit pervers.

Il rigola et la regarda d'un air puissant.

-         Tu te rappelles de la surprise que je te parlais, regarde bien.

Il la retourna du pied sans qu'elle réagisse, arrachant son t-shirt, on y voyait une coupure profonde. Localiser sur la colonne vertébrale, elle semblait avoir provoqué des dégâts :

-         La coupure que tu vois, dit Karim en s'accroupissant, est faite entre deux vertèbre, la paralysant. Rassure-toi, uniquement les jambes.

J'étais choquées, et effrayer. Qu'allait-elle devenir. Une esclave sexuelle jusque-là mort la libère de ce monde abject.

-         Bien, assez parler, mais tu dois être supprimée.

Ayant versé toutes mes larmes durant la nuit, je le regardai, le regard plein de haine.

-         Adieu, traitre, dit-il en pointant le canon de son pistolet sur mon front.

-         Vas crever en enfer.

Il pressât la détente.

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