L'enfant

compteclos

J'ai vu couler des larmes sur des visages enfantins,

Pourtant dans leurs yeux malins,

Résidait l'Espoir, celui qui ne meurt jamais,

Vous savez ce sourires idiots qu'ont les enfants niais,


Orion leur dessine des étoiles au fond des yeux,

Comme pour les rassurer, une illumination au fond d'eux,

Les astres réunis s'élévent dans le plus beau des spectacles,

Et face aux enfants, nous assistons à un miracle,


La beauté de la vie, dans leurs yeux larmoyants,

Le cycle éternel, dans leurs bouches suffocantes,

Des gloussements de moqueries parfois,

Mais il paraît qu'ici-bas, c'est la loi,


Ne sois pas faible mon enfant, bientôt tu trouveras,

Au-delà de tout ce que tu vois,

L'abîme de ton âme, en toute singularité,

Tu pourras t'extasier devant ta propre beauté,


Tu as l'âme pure et le visage d'un roi,

Tu es esprit de fortune et allégorie de soie,

Tu incarnes la mélancolie profonde,

Mais tu donnerais naissance par ton âme féconde.

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