Lent rapprochement

rechab


Il faisait froid,
tu es venue te blottir contre moi.
Nous avions entre nous l'épaisseur de la nuit,
tout le temps  de nous approcher sans bruit,

et mon souffle  dans ton cou,
petit être  sauvage, fallait-il oser,
chercher nos mains, de mille feux,
connaître les volumes et les  creux,

ou laisser quelque distance,
ne pas franchir la zone franche,
où se tend le désir :
un bord de soleil que l'on ne peut décrire,

....gommant la nuit pour le matin,
pour combler notre faim,
où je devinais quelque part ton sourire ,
s'écarter un peu pour mieux revenir  :

J'imaginais  ta peau de lait,
Quand sous les frissons, le  jour  renaît,
Je te sens te rapprocher lentement,
Comme tu éclipses les astres, au firmament .


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RC

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