Les dieux vivants

unrienlabime

Souterrains , taiseux ,rancardès aux abysses

Les voilà qui surgissent à  l'heure des friandises

Poussés par des blouseux habiles ou mal en eux

Ils attendent que sonne dans leur ventre le creux

Ils n'ont plus du cadran que de vagues prémices 

Y voient ils? de l'horloge ne reste que le symbole 

Levez vous, couchez vous, permettez que je puisse

Accomplir mes tâches et ramasser le bol

Faudrait il plus de coeur pour pouvoir leur parler

Où alors plus de temps où des billets en lice 

Un sourire, un mot , un geste ou une esquisse 

Est le triste butin des mendiants des églises 

Sur leurs  corps bannis  ça  patine et ça  glisse

C'est les heureux vivants de notre Acropolis

Des églises clinquantes déguisées en maisons

Des murs où  dieu somnole sur son lit d'oraison

Des âmes suspendues entre fuite et raison

Des clins d'oeils ravissants de la mort hors saison



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