Les enquêtes d’Hercule Foireau (68)

Hervé Lénervé

Un officier de police judiciaire a sollicité l’assistance d’Hercule pour une enquête enquiquineuse.

-         Hercule, je ne comprends pas comment l'assassin a pu nous échapper ? On le tenait, on l'avait, puis plus rien, on ne le tenait plus, on ne l'avait plus. Impossible de le retrouver.

-         Quand on ne trouve pas une chose, c'est que l'on ne la cherche pas à l'endroit où elle n'aurait pas dû être. Qu'est-ce qu'il fait ton chien, là ?

-         Oh, lui ? Fais pas attention, il est un peu dingo.

-         Il gratte le carrelage.

-         Oui, il croit qu'il a enterré un os dessous. J'ai beau lui expliquer que c'était dans le jardin, il n'en démord pas le Médor ! Alors, récapitulons...

-         Regarde, il s'attaque au frigo, maintenant !

-         Oui ! Il le prend pour un yéti à cause du froid.

-         C'est quand même étrange son comportement, non ? Il aboie maintenent. Je vais aller voir.

-         Tu perds ton temps. Je te dis, qu'il est complètement débile, le Rantanplan.

-         Attend ! Viens voir ! Il a retrouvé l'assassin, il se cachait sous ton frigo.

Bon chien ! Bon chien ! T'auras un nonos.

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