Les enquêtes d’Hercule Foireaux (49)

Hervé Lénervé

Le petit chat est mort.

Hercule se morfondait confiné chez lui quand sa jeune et jolie voisine l'apostropha en pleur derrière la clôture mitoyenne de leurs jardins.

-         Hercule, mon chat Chapristi est mort ! Il ne bouge plus !

Lui dit-elle en pointant du doigt le chat étendu sur sa pelouse. Hercule franchit la porte entre les deux propriétés pour s'approcher du petit animal féliné. En inspectant son corps il dit à sa jolie et jeune voisine.

-         Vous aviez raison, douce enfant, votre Chat est mort et je peux vous dire qu'il a été tué de mort violente et non naturelle.

-         Oh, mon Dieu !

-         Je peux même affirmer que l'arme du crime est une fourche.

-         Oh, Dieu du ciel !

-         Celle-là même qui le cloue à votre pelouse.

-         Oh, Ciel mon mari !

-         Merde ! Vous êtes mariée ?

-         Oui, mais je ne l'aime plus !

-         A la bonne heure ! Laissez-moi enquêter, tendre enfant, je découvrirais à qui appartient cette fourche le reliant à son propriétaire. Je ferais toute la lumière sur cette sombre affaire et confondrait l'assassin sans confusion.

-         Merci Hercule, mais cela ne me rendra pas chat.

-         Non effectivement, pour votre chat, à part l'autopsier, il n'y a plus rien à faire, il est raide comme du fer, ce qui démontre que le crime a été perpétré entre six à douze heures ante mortem avant le décès.

-         Oh ciel, mon mari serait-il l'assassin ?

-         C'est une éventualité fort probable, en effet. Allons le questionner.

-         Il dort encore.

-         A cette heure tardive c'est suspect. Aurait-il un crime à se reprocher que cela ne m'étonnerait pas outre culpabilité.

Quel suspens sur cette énigme et dire qu'il faudra attendre demain pour en connaître la suite.

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