Les enquêtes d’Hercule Foireaux (51)

Réunion dans un bureau de la DGCE.

-         Agent 0236598 XCW001, répondez !

-         Appelez-moi par mon nom de code --- Terminé !

-         Coq-au-vin, avez-vous rempli votre mission, avez-vous éliminé la cible ?

-         Si on veut --- Terminé !

-         Comment ça, « si on veut ? » c'est oui ou c'est non et arrêtez avec ces terminés, on vous écoute de votre portable.

-         Je ne suis pas habilité à tuer les femmes, j'ai tué le mari --- sans Terminé !

-         Quoi, le mari ? Mais le mari n'a rien à voir avec cette opération. Il ignore totalement que sa femme est un agent, comment pourrait-il savoir qu'elle est un agent double ?

-         Eh bé, comme ça, il ne risque plus de l'apprendre, c'est sûr ! --- pas de Terminé !

Le colonel enclenche le bouton « mute » de la pieuvre sur la table de conférence.

-         Qui m'a recruté cet abruti ?

-         En fait, mon colonel, ce n'est pas exactement un militaire, c'est un détective privé, Hercule Foireaux, mais comme on manquait de moyen pour monter l'opération, et que ses honoraires étaient minables, on a pensé…  

-         Merde et merde ! Mais ce n'est pas vrai ! c'est de l'amateurisme. Je le reprends… Hercule, quant est-il des enfants ?

-         Les enfants, ça je fais, mais pas les femmes --- Fini !

-         Vous deviez les mettre en sécurité !

-         Ah ??? La communication était mauvaise. J'avais entendu : « les mettre hors d'état de nuire en les éliminant purement et salement » ça se ressemble --- Finito !

-         Vous n'avez pas ???

-         Si, si, tous ! Tous les trois et le chat aussi --- Stop !

-         Mais ce n'est pas vrai, moi je ne couvre pas cette opération ! Démerdez-vous avec les services de polices --- vous êtes terminé !

Ah, vous voyez que vous vous y mettez, vous aussi ! C'est quand même plus clair pour la compréhension --- Terminé, cinq sur cinq, mon caporal !