Les enquêtes d’Hercule Foireaux (52)

-         Vous me dites, donc, ding, que vous étiez sorti faire des courses.

-         Oui ! A Longchamp.

-         Et qu'en rentrant chez vous, vous avez découvert votre épouse occise.

-         Oui ! J'ai tout perdu.

-         Vous me disiez, donc,  qu'elle nettoyait votre tronçonneuse et que le cou serait parti tout seul, le corps de l'autre côté.

-         Oui ! J'avais tout misé sur un tocard.

-         Donc, vous vous êtes inquiété et vous avez appelé la police.

-         Oui ! J'avais misé la propriété et je craignais que ma femme en soit indisposée.

-         Adonc, vous me diriez que c'est un accident domestique.

-         Oui ! Elle l'a bien pris, elle n'a rien dit.

-         Très bien, je note donc, que vous êtes le seul héritier de la fortune de votre femme, toute sa famille étant morte dans de malencontreux accidents domestiques.

-         Oui ! Je vais pouvoir rembourser mon bookmaker.

-         Ecoutez, monsieur, je ne vais pas vous importuner davantage. Je vous sens déjà assez affligé, comme ça, par ce drame. Toute cette histoire n'est qu'un banal accident de ménage-bricolage en somme.

-         Oui ! Le tuyau ne valait rien, il était percé.     

-          Eh bien voilà une histoire qui se termine bien !

-         Non ! On voit bien, que ce n'est pas vous qui avez perdu.

-         Allez, comme on dit, une de perdue, dix de retrouvées.

-         Oui ! Vous avez des tuyaux pour le Prix de l'arc de Triomphe ?