Les enquêtes d’Hercule Poivrot (77)

- Bon, jeunes-gens, bleu-bites, d'autres suggestions ? Oui, toi ?

- Et si le tueur avait émasculé la victime pour brouiller les pistes ?

- Bien ! Vous voyez quand vous voulez, vous n'êtes pas plus cons que tout le monde. Oui, toi ?

- On pourrait peut-être le savoir, grâce au rapport du légiste ?

- C'est pas bête ! Je lis le rapport officiel du médecin légal.

« La victime est décédée suite à la perte de sa tête - Le Pénis de la victime n'a pas été sectionné - on peut raisonnablement en déduire qu'elle n'en avait pas – Donc, la victime est plus vraisemblablement qu'une simple femme étourdie -

- C'est pour cela, qu'on a fait chou blanc avec les eunuques, inspecteur, ils n'étaient que raccourcis.

- Exact !

- Inspecteur on peut laisser tomber la piste du suicide ?

- Pour le moment. On sait seulement, à présent, que la victime est une femme décapitée, mais pas castrée. On avance !

- Inspecteur, il faudrait retrouver la tête ! Généralement on la range souvent sur cou et épaules.

Attendez... je réfléchis.... cou-épaules.... coupé-Paul... coupez Paul !  Euréka, j'ai trouvé ! La victime-femme ordonnait à Paul de lui couper la tête. Son époux s'appelle Paul Hacker. On est donc, bien, ici, dans le cas d'un SAO : Suicide Assisté par Ordinateur et on peut subodorer que l'arme du crime est certainement une tondeuse, car les maris ne font que ça à la maison, tondre la pelouse.

- Vous êtes trop fort, Inspecteur !

- C'est rien, rien du tout ! Il faut savoir rester modeste quand on est un génie. Allons cueillir le mari !

- C'est une vieille affaire non-résolue, inspecteur, Paul Hacker est mort en tondant sa pelouse.

- Ok ! Allons cueillir la tondeuse-tueuse !