Les envahisseurs ne sont pas d’ici.

Ça, c'est pour David Vincent, le héros de la vieille série « Les envahisseurs grouillent de partout ».

Pour moi, tout a commencé par une blague que je disais à un de mes potes intellos, hé, il en faut !

-         Sais-tu pourquoi les rouquins et les poules ont un gros trou du cul ?

-         Les poules n'ont pas de trou du cul, mais un cloaque qui sert aux trois fonctions, défécation, miction, reproduction.

Il en faut, mais on s'en passerait bien, des potes intellos.

-         On s'en fout, tu sais pourquoi, oui ou non ?

-         Je ne réponds jamais aux questions dichotomiques fermées.

Bon, je m'en passe ! Je disais donc, à un de mes potes plus comme moi.

-          Sais-tu pourquoi les rouquins et les poules ont un gros trou du cul ?

-         Non !

Voilà, c'n'est quand même pas compliqué ! Pas la peine d'avoir appris par cœur les textes d'Annie Cordy.

-         Parce que les poules aiment bien passer du coq à l'âne !

-         Ah oui ! Et alors ?

Bon, j'en prends un autre moins comme moi.

-         Parce que les poules aiment bien passer du coq à l'âne !

-         Ha, ha ! Ouais, elle est pas mal !

-         Mais encore ?

-         Encore quoi ?

-         Normalement tu devrais poser une question subsidiaire.

-         Je peux appeler un ami ?

OK, on ne va pas s'en sortir, j'en prends encore un autre, entre moi et l'intello. Heureusement que j'ai beaucoup de potes.

-         Ha, ha ! Ouais, elle est pas mal ! Mais les rouquins ?

Y'a pas à dire un peu d'efficience ne nuit pas de nos jours.

-         Parce que l'on met toujours des bâtons dans les roux !

-         Ouais, une autre, une autre, une autre !

***

Tout ceci pour dire que peu importe l'histoire que l'on raconte, ce qui compte, c'est à qui on la conte.

Quant aux envahisseurs, ils ont dû se poser sur une autre histoire, mais ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas parmi nous qu'ils n'existent pas chez parmi d'autres.