Sur de quelques vestiges, de quelconques reliefs industriels, s'arrime par force racines une végétation malingre. Ce n'est qu'un temps, rien qu'un épisode passager. De chantiers en gravas, aussi sera broyée la follicule, sous les chenilles des tractopelles. Le neuf clinquant, en ses velléités incrustées d'être un mets de choix, résoudra la question des chimies organiques, des désherbants naturels. Sans voir que l'illusion, toujours, trône en maître de la fresque. Les raideurs blessantes des cités cubiques connaîtront leur défaite. Toute tour métallique penchera un jour sa crête, vassale d'une pesanteur sans réponse. Les prismes effleurent une éphémère, comme la lunette braquée fouille les strates fossilisées vers le rayonnement premier, en quête du miroir des années promises. Le présent, cet infinitésimal, n'exhibe pas dans la lumière les amers des symétries. Rien n'est sûr, que le doute. Et la stupéfaction des tables rases qui s'érigent en spectres comminatoires.
Merci. J'essaie au maximum de faire jouer les mots pour leur donner du sens... un sens et une perception que peuvent être différents selon les personnes qui lisent. L'idéal est de pouvoir paraître clair, tout en laissant le choix des interprétations
Merci. J'essaie au maximum de faire jouer les mots pour leur donner du sens... un sens et une perception que peuvent être différents selon les personnes qui lisent. L'idéal est de pouvoir paraître clair, tout en laissant le choix des interprétations
· Il y a environ 5 ans ·Christian Lemoine
Un univers "dalinien" , enfin c'est ce qui m'est venue en lisant
· Il y a plus de 5 ans ·anna-c
Le paradoxe de ce texte est de dêcrire un futur apocalyptique avec autant de poésie. C'est subtil !
· Il y a plus de 5 ans ·Sy Lou