les fraternelles

Fragiles comme un brin de laine,

Solides comme un cœur de chêne,

Précieux comme la sève qui abreuve l'ébène,

Les fraternelles illuminent nos mémoires qui chatouillent nos joies, nos peines.

D'un bruissement d'ailes nos glorieuses, joyeuses retrouvailles

Ame sœur jumelle, d'un bout de route impersonnelle

Vers ce mystique fusionnel au fil de nos épopées,

Que de vies antérieures traversées nous font-nous marier.

Nos couleurs, ces nuances nous tiennent en haleine

Défiant notre loyauté intemporelle face aux rituels excrémentiels

Des fiels qui tapissent les aquarelles de nos inconditionnels ménestrels

Cette marraine des migraines de nos gargouilles contemporaines.

Du même œuf originel, cocon fraternel où murit notre caché originel

D'un amour fusionnel d'une compréhension mutuelle,

Que d'innombrables mécènes, gangrène bourrée de collagène

Comme des lions dans l'arène assènent……….

Que lèchent les flammes de notre essence

Dans l'aisance de cette évidence à la fréquence de nos errances,

Epanche sans romance cette sodalité

Qui sans lien de parenté nous amène la charité

D'une générosité dans chaque vérité.

Baigné dans ce brasier où chaque templier

Pourrait guerroyer vers cette terre sacrée

Où ciel, mère, terre nous font respirer cet air de fraternité.

Tissés de nos liens spiritueux si incandescents

Si poreux pour les peureux envieux, notre monde devient clair et lumineux.

Sans questionnement sur cette soudaine ressouvenance

Sans souffrances quand un plus un font un.

Laisse-moi à tes cotés passer ces décennies

Ces hernies d'harmonie de nos ressentis

Même dans la monotonie tendant vers l'infini

Sans félonie pour vivre en harmonie

Sans compassion ni complaisance

Afin de jouir à l'abondance de la redondance

D'un singulier pluriel qui fait que mon essentiel

Devienne l'immortel fraternel……….