Les Jours Merveilleux

Lézard Des Dunes

Les Jours Merveilleux

Des cheveux dans le vent ;

Face aux airs marins.

Un ciel bleu, sur un fond de nuages,

Légers, comme l'air.

Des instants qu'on passe,

Des désirs qui naissent, et trépassent ;

Un souffle,

Et un regard, volé ;

Non voulu mais qui nous accroche.

Inattendu, mais qui nous happe.

Assit sur les ruines,

D'un monde qui ne nous veut pas,

Qu'on pourrait nous même reconstruire,

Sans eux, sans rien ;

Juste ta bouche, juste tes yeux,

Sans rien.

Au-dessus des lumières, en nous,

On vole dans le firmament ;

Dans la beauté naissante,

D'un soleil levant.

Et pourquoi se chercher,

Quand on peut se perdre,

Pour mieux nous retrouver.

Je me souviens de ton toucher,

Où seules nos âmes nous font avancer ;

Où on chante une chanson,

Où.

Où je suis encore un petit garçon ;

Face au monde, face aux astres ;

A la mer qui gronde ;

A ces forces qui émerveillent.

On s'assoit dans l'herbe ;

Sans penser, sans pleurer ;

Juste, on y rêve.

Le regard dans le vague,

Vague de ciel, ou de mer,

Vague dans tes yeux, noirs, ou bleus ;

Juste, on y rêve.

Dans les Jours de Merveilles.

Signé Lézard des Dunes © 2011

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