Les jumeaux oubliés

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Chapitre 3: Un invité mystérieux. Suite de la série, n'hésitez pas a me donner vos avis, en espérant qu'ils soient constructif. Désolé pour les fautes

La maison de la famille Fanget ne se trouvait qu'à trois quarts d'heures du poste de police, mais le père des jumeaux avait décidé de rester plus de temps sur la route. Après avoir pilé de manière spectaculaire, il avait garé la voiture sur un bas coter et avait infliger la plus grosse correction qu'il n'eût jamais mis à ses fils. Les pauvres enfants n'osaient plus bouger. Avec les ténèbres de la nuit qui entourais la voiture et les phares des rares véhicules qui circulais, on aurait pu penser à une scène d'horreur. Le père des jeûnes jumeaux avait littéralement explosé, jamais on ne l'avait vu ainsi.

 Il avait pourtant comme réputation d'être une personne calme et posée, de valorisée l'écoute plutôt que d'imposer ses choix. Bref, l'opposée de sa femme. Mais en ce moment c'était l'inverse. Celle-ci était contre la portière, recroqueviller sur elle-même. Elle regardait son mari avec des yeux ronds, elle découvrait une nouvelle personne que celui qui là épousé. Elle n'oser l'interrompre, chose rare, pour la simple et bonne raison que le père des jumeaux était devenue un paternelle féroce.

Quand la famille fut enfin arrivée à leur domicile, les deux jumeaux se faufilèrent jusqu'à leur chambre afin d'éviter une nouvelle dispute. Ils montèrent leur escalier quatre à quatre et s'enfermèrent dans leur minuscule chambre. Le fait qu'on puisse faire rentrer deux lits, une armoire et une table de nuit dans la pièce relevée du miracle. Une étroite fenêtre était entre les deux lits, au-dessus de la table de nuit. À cette heure matinale, on pouvait voir une fine rai de lumière à l'horizon, signe que l'aube se lever. Les deux jumeaux se jetèrent sur leurs lits respectifs, encore choquées de la réaction de leur père. Leur radioréveil affichait cinq heure et demi du matin, mais aucun des deux frères s'endormie, ils réfléchissaient à une seule chose :

- Tu dors Will ? murmura James

- Comment tu veux dormir paisiblement avec ce qu'on vient d'apprendre, lui répondit son frère avec une voix qui semblait tendu

-Je n'y crois pas, c'est impossible que nos parents ne soient pas nos ... parents ? Je veux dire ils nous l'auraient dit, ils auraient été honnête...

Un lourd silence tomba.

- Qui sont nos vrais parents à ton avis ?

-Aucune idée, nos fiches nous ont rien appris, il n'y a que la date ou nous somme arrivée ici, et les date de nos arrestations. Il n'y a même pas nos dates de naissance...

- Tu penses que la mairie est aussi dans l'ignorance, qu'elle ne connait pas nos parents, ni nos dates de naissance ?

- On fête notre anniversaire tous les ans, il devrait bien la connaitre, mais c'est possible qu'il ne connaisse pas nos parents biologiques. En tous cas les deux personnes qui sont dans le salon ne sont ni papa ni maman

 

*

 

        Les deux jumeaux passèrent leur journée à se reposer, somnolent par moment. Ils ne se parlèrent pas souvent durant ce qui leur paraissez une éternité. A l'heure du souper, leur mère frappa à leur porte et leur annonçai qu'ils les attendaient en bas. Sa voix était petite et on pouvait aisément deviner qu'elle avait pleuré pendant une bonne partie de la journée. Quand les deux jumeaux la rejoignirent sur le palier de l'escalier, elle avait les yeux rougit et bouffie.

        Le repas du soir se passa dans une ambiance plutôt sinistre, les jumeaux était assis d'un côté de la table et leur parent de l'autre. Leur père semblait encore énervé et n'était apparemment pas apte à dialoguée. Le silence était pour le moins pesant :

- Ton plats est délicieux, tenta James d'une voix qu'il voulait décontracté et sincère.

- Tu as choisie de nouvelle épice ? Demanda William

- Sa relève bien le goût

-STOP, s'écria leur mère, s'il vous plait arrêter ce genre de dialogue

Plus personne ne parla du reste du repas.

-Je vais monter le son pour les informations, dit James à la fin du dessert.

Il se leva et prit la télécommande qui était posait sur le canapé du salon. Le générique des informations du soir se fit entendre et un présentateur, a la mine maussade, fit son apparition.

- Messieurs, mesdames bonsoir, au sommaire de cette soirée, notre président de la république en déplacement pour parler de stratégie militaire, un hommage sera également rendu à un policier mort dans une fusillade aujourd'hui puis l'extraordinaire arrestation de deux jeunes dans leur mairie durant la nuit dernière.

La température autour de la table chuta considérablement, toute les têtes se tournèrent vers la télévision mais le président de la république avait repris l'écran. Le père tourna la tête vers ses fils, la bouche entrouverte, ses yeux trahissant sa surprise mêlée a la peur que l'on dévoile ses enfants comme de vulgaire brigands.

L'hommage fut rendu au défunt policier et une vidéo, témoin de la violence de la fusillade, a était diffuser. Plus personne ne mangeait, tous attendaient, écoutez attentivement, attendant le moment fatidique. Quand le présentateur repris l'antenne, une atmosphère pesante planait au-dessus de la famille Fanget:

- Comme je vous l'annoncer dans les titres, la police à interpeller deux jeunes qui étaient dans le bureau des archives de leur mairie, elles étaient en train de recherchait des dossiers classés confidentiel. Les deux jeunes sœurs furent placer en garde à vue, leurs parents les ont récupérées il y a une heure maintenant.

Les parents de James et William semblèrent sortirent d'une longue apnée. Ils semblèrent revivre. Un large sourire se dessinèrent sur leur visage. La mère laissa même échapper un rire nerveux. Cependant leurs fils ne se détendirent pas, au contraire. Ils trouvaient l'histoire un peu trop louche, trop semblable à la leurs. Cela pouvait-il être une coïncidence ?

*

        Quand minuit s'afficha sur le radio réveil, aucun des deux jumeaux ne dormaient. Plongeait dans leurs pensées, ils pensaient aux évènements des dernier jour et des informations du soir. Ils étaient tellement plongés dans leur pensée qu'ils ne remarquèrent pas un fait anormal. Le miroir qui fessait face à leur lit émettait une faible lueur bleutée. Ce fut William qui remarqua cet évènement pour le moins déconcertant, il tapota le bras de son frère et montra d'un signe de tête le miroir, la lumière s'intensifia de façon régulière et baigna bientôt la pièce dans une atmosphère paisible. Un homme, ou plutôt une ombre d'homme, se glissa sur la surface lisse du miroir, laissant les jumeaux la bouche ouverte :

- Messieurs, vous avez était choisie, par vos compétences, pour intégrer le clan des Voleurs. Nous viendrons vous chercher demain à 23h45 dans cette même pièce pour entamer un voyage sans retour.

Il avait parlé d'une voix solennelle :

- Voilà, a demain les gars, rajouta-t-il d'un air léger

La lumière s'éteignit brutalement, replongeant la chambre dans les ténèbres. Les jumeaux contemplère le miroir pendant plusieurs minutes, espérant peut-être revoir cette mystérieuse ombre :

- Faut vraiment dormir, dit William en fixant le miroir

-Je ne pense pas

James se leva et alluma la lumière, sur la surface lisse du miroir était maintenant marquée du signe de l'infini. Une douce fumée s'élevait paisiblement et élégamment de la marque.

 

        Le lendemain matin, quand les deux frères descendirent pour prendre leur petit déjeuner, leur yeux rouges et leurs cernes témoignait de leur manque de sommeil. Ils l'avaient passé à essayer de comprendre l'insigne qui avait marqué leur miroir, ne trouvant aucune réponse plausible. Ils avaient également fait leur valises, cachée sous leurs lits, par simples précaution.

-Bien dormi ? dit leur mère pour les accueillir

-Non, mal dormie, dit William dans un bâillement à s'arracher la mâchoire

- On est hyper-fatiguée, continua James en tendant le bras pour prendre une tartine.

- Mais on tiendra la journée

Leur père frappa la table de son poing avec force. La mère sursauta en renversant du café sur la nappe, James s'arrêtât dans son mouvement et son frère referma la mâchoire aussi rapidement que s'il avait avaler une mouche

- Sa énerve votre mère ce genre de comportement, dit leur père dans un murmure, ce soir, on va tous dormir chez grand-mère, je veux que vous soyez impeccable et que vous ne parliez pas de votre... promenade.

Les jumeaux pensèrent à la même chose. Ils ne pourront être au rendez-vous ce soir. 

 

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