les nuits blanches de tes soleils

compteclos


Des bonhommes de papiers qui s'envolent,
Comme des cocottes que l'on collent,
Souvenirs enfantins,
Sur ta peau parfumée de satin,

Les amoureux se tiennent la main,
Sur la place, les marchés au matin,
Ils s'enlacent et s'embrassent,
Tous les deux pas, s'embrasent,

Et moi, je les regarde, traîner là,
Et moi, les yeux hagards, bien las,
Que valait-il mieux ?
T'aimer à en damner les cieux ?

Ou bien prendre le risque de tomber ?
J'ai pris le risque de finir seul, renfermé,
Pour connaître la liberté de l'Homme,
Loin de tes paumes,


Alors je danse dans des clubs mal fréquentés,
Et je bois de drôles de boissons colorées,
Et je crie des prénoms que je n'ai jamais prononcé,
Et je me roule par terre en hurlant toutes mes calamités.

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