Les poètes
Francis Etienne Sicard Lundquist
Sonnet
Ils boivent le soleil comme l'or d'une orange
Etouffant leurs chagrins dans des bulles de lin
Dont ils tissent le fil aux griffes d'un moulin
Essoufflé par le vent tapi dans une grange.
Leurs sourires parfois prennent le goût étrange
D'une légende lue avec ce ton félin
Qu'un renard amusé brouille d'un long câlin
Pour parfumer la mer au lustre d'une frange.
Leur regard ébloui devant tant de couleurs
Epuise le silence aux gouttes de leurs pleurs
Egrénant le savoir sur des plages de sable.
Puis ils gribouillent seuls des pages de dessin
Où coule ce désert dont l'âme intarissable
Gazouille dans leur cœur comme l'eau d'un bassin.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2018@Shortédition
Ils croient dans leurs sommeil, corridor étrange
· Il y a environ 6 ans ·insufflant à chacun des résilles d'oursins
Dons fissent t-ils le fil aérien, le bien
Météore à rien du sien dans la fange.
A l'heure fixe le goût parfois Lestrange
Laisse Puma pantois plume A aise pantin
Le Corentin de l'étrange, laborantin
délaisse les anges
aux étranges valeurs
quand la couleur aux daltoniens gribouille ses sourds dessins de la quenouille aux clavecins...
flodeau
Joli hommage!
· Il y a environ 6 ans ·Sy Lou
Des mots ciselés....
· Il y a environ 6 ans ·Louve