LES SORBETS DE COLBERT

Philippe Larue

Allez, ramez plus fort, bande de faignants. Travaillez plus pour gagner plus de coups de fouets. Ainsi parlait Colbert, le Zarathoustra du roi soleil, mais pourquoi, me direz-vous? 

Parce que le roi adorait les sorbets. Le roi soleil dépensait des fortunes sans compter pour aller chercher dans les pays Scandinaves, de la glace. Les sorbets étaient une fureur à la cour du roi au coût très élevé. Or, personne omis le roi et sa cour ne pouvait se payer ce luxe. Guerres et sorbets étaient les passions du roi et d'en vider les coffres pour satisfaire son appétence estomatoquestes était l'occupation des quêteurs du roi. . 

Deux cent vingt-sept ans plus tard, les pâtisseries et la grosse bouffe continuent à alimenter la raison pour laquelle l'état dépense sans compter. À quand les sorbets aux tulipes et Cézannes de chorizos? Pourquoi pas aux hérons en pattes et crevettés, aux paresseux qui veulent se déplacer en hippocampes? 

La haute aristocratie française s'en lèchent les babines. Heureusement qu'avec un milliard de PV, cette utopie deviendra résiste comme une valse à un temps...à moins que? 

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