L'éternité des silences vie
dimir-na
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Les silences récoltés aux portes de mon esprit, " androgynent " mes pensées, mes classes musicales, mes moissons recueillement, mes cueillettes d'isolement.
Je porte mon corps, je soutiens mes poignets, je soulage mes yeux éclipses sentinelles sous mon front, mon front gardien de mes rêves, tentures de mes lumières nocturnes.
Le silence récolté, ballot de paille en ma bouche fermée, nourrit ma ferme, mes entrailles.
Je " viscère " ce qui me porte, je charpente mes commodes, mes rêves nés de mon sang, tous accouchés dans mon aveugle présence.
Je porte ma nature, je soutiens mes poignets plumes, " j'ambidextre " mes vers, sur des pages enfin lumières.
Le silence est un pré, sa récolte est du bruit, le son est l'avoine de l'ouïe, le bruit, le blé danger de l'enclume, les réflexions, le duvet des émotions.
J'ouvre la porte raison, je soutiens que le bruit court, que le silence n'est que de l'encre, une encre pressée sous la pression des intolérants.
La vie est un berger, la mort des maux, son unique troupeau, son silence est le bruit, le bruit de l'avenir des mots écrits.
Tendresse, Dimir-na
L'étoile du Berger te remercie.
· Il y a plus de 9 ans ·Apolline