Lettre à Amy
Paul Robert De La Fauvellerie
Ma chère,
Lire ta lettre m'a remué. Les tripes... Le cerveau... Tout quoi !! J'ai apprécié ta sincérité, et sache que je le suis également. Je pardonne ton départ soudain, car je sais qu'il n'est pas de ton fait. Tu me manques, même si je ne sais pas où tout cela nous aurait mené. La vie est une aventure avec des rebondissements bizarres, le scénariste de l'existence doit prendre des substances psychotropes puissantes (j'en veux aussi, hi hi). Le virtuel a le goût du réel parfois, difficile de démêler l'un de l'autre. Nous avons nos contraintes respectives, toi tes engagements, moi ma liberté chérie. Et si....
Ne t'inquiète donc pas pour moi, je suis sans rancune ni amertume. Ces derniers temps, j'ai certes traversé une crise existentielle mais elle est terminée. Car je l'ai décidé. Je suis assez coutumier du fait, c'est ainsi. Et tu n'en es pas responsable, je te rassure.
Je ne sais guère si tu me répondras. Je sais en tout cas que tu me liras, et rien que cela me fait un bien fou.
Puisse-tu aller bien.
Je t'embrasse.
Merci de vos commentaires, je pense ressortir un peu grandi de cette crise finalement salutaire.
· Il y a environ 7 ans ·Paul Robert De La Fauvellerie
Cette lettre, aux accents si sincères, te sera salutaire. Il faut dire les choses quand c'est le moment et vivre également sans regret ni état d'âme ce que la vie nous envoie, notamment les crises existentielles, les états dépressifs car de ces moments-là naîtra notre vraie richesse.
· Il y a environ 7 ans ·Sy Lou
Ne vous excusez pas pour les crises existentielles: elles sont salutaires. Elles préservent de l'apathie et de la monotonie. Elles sont sources de créatins, ndispensables à l'artiste. Elles nous sauvent plus qu'elles nous perdent.
· Il y a environ 7 ans ·enzogrimaldi7
En effet, être lu, c’est déjà pas mal ! :o)
· Il y a environ 7 ans ·Hervé Lénervé