l'euphorie bienheureuse

superheroes

le temps n'existe pas, extrait n°18
l'enfant rigole et son rire résonne contre tous les bois. ça à l'air dingue ce que je raconte. mais ça arrive bel et bien. nous arrêtons de courir.

nous nous retrouvons alors dans un endroit chimérique. un lieu où dansent les fantômes du passé. une civilisation témoigne de sa joie sur terre. 

autour de moi se trouvent des êtres remplis de sourires. il me regardent, les visages illuminés d'espoir. nous ne nous connaissons pas mais ils savent qui je suis. là où je ne sais pas ce qui me compose.

ils comprennent d'une clarté étrange les souffrances qui m'habitent. comme si elles les avaient transpercé et quitté pour s'installer dans les tripes d'une enfant perdue.

ils font la fête et m'entrainent dans leur délire de félicité. les festivités durent des jours. nos corps bougent sur le rythme d'une musique africaine. je crois être heureuse. emplie d'une euphorie nouvelle.
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