L'hiver

peterpanpan

L'hiver à ta fenêtre, tu regardes les champs morts

Tu te souviens d'automnes nus comme ton sort

L'hiver qui contient toutes tes gelures et tes peines

Et la dureté de ta vie

L'hiver tu lui souris, car il te ressemble

Et quand tout le monde va t-en le dos penché et le visage bas

Tu t'ébats et t'élances dans les vents froids et pénétrants

Car l'hiver est comme toi

Tu souris comme sourirais un squelette 

Et tu aimes cette pensée

Tu voudrais hanter tous les contents, troubler la quiétude de leurs jours avec une angoisse qu'ils ne connaissent pas

Et que tu as trop connu



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