Liber-tait

douxfoutropforever



Aimer le Silence

Si dense qu'il suffit de s'y poser

Pour que plus rien ne bouge

Dans les cellules

De ce liber éthéré


La sève circule

Tout y est élaboré

Les fluides s'écoulent

Des racines à la canopée


Il y a eu quelques étés

Par des vents insupportables

Des hères se sont plantés

Si pauvres si brefs

Entêtés


Il n'en reste plus que des ombres

Des voilages

Des espoirs

Des pieds à leurs têtes

Prosternés


Toutes ces bouches fermées.




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