L'important c'est de participer

Il y a des trouées d'air

Des portes battantes

Que l'oraison laisse ouvertes pour nous

Dans les palais circonspects

Les retrouvailles ennuyées avec nous-même

Ou devant la falaise

Libre à vous.

Tes oeillères tu les acceptes, elles te protègent

Tes peurs naissent peut-être de là

On a peur que de ce qui n'est pas

J'ai connu un esprit libre incarné

Il n'était pas vraiment libre

Ni incarné

Mais c'est ce qu'il inspirait

Dans la montagne il s'est payé le luxe de ne pas mourir

Vadim ne meurt pas

Il disparaît

Vous la sentez la mousse qui tergiverse sur la faille du rocher à investir, ou le goupil cauchemardant qui gratte la terre, inquiète à son tour ?

Moi non.

Je dois me contenter des détours brumeux, fumant avec eux de n'exister qu'à peine. Résigné devant la confusion. Loin de la vie et ses chants de sirènes.

Doué pour l'oubli.

Si je croyais en Dieu, je dirais qu'il nous ment, par omission.

Mais comme je pense que nous sommes notre propre dieu, je pense que l'on se ment.

Profitons un peu avant de se rendre compte de notre pouvoir et de nous responsabiliser ! Voilà un des cris actuels. Le cri de l'adolescence, de notre époque, magnifique et décadente.

Il y a des trouées d'air tout autour de vous, pour respirer. Aventurez-vous y ! Sans quoi comment tisserons-nous l'avenir ?

Tout bâtiment est principalement constitué de vide.