L’innocent rêvassant

Silhouette d'une ombre

Spectre nonchalant parmi les passants

Je t'invite vagabonde en rotonde

En ma garçonnière en caponnière

Aux parfums d'hier.

A l'indépendance d'un enfant,

Sans permission de vieillir

Juste un désir de fuir,

Ne voulant grandir

Eveille avec moi ces dormants désirs.

Loin des haines et des dangers

J'y pense à panser mes plaies,

Entre en mon royaume

Caché, ignoré du monde des hommes.

Terre à terre passés votre chemin

J'en banni vos chagrins quotidiens

Ravalé vos scabreuses balivernes

Qui si ternes comme notre monde moderne

Mettent en bernes mes rêves,

Buées aux cernes sous votre gouverne.

Alors aventures toi sous mon toit

Pour entendre résonner les cantines dans les yeux

Des histoires de tomes radieux aux oreilles des cieux

Aux conforts de nos pensées en thérapie

Rien d'impoli si je vous oubli

Pantois sans voix je fais un vœu

Mon cœur d'or se dévoile aux affranchis

Qui rient aux carries des introvertis.

L'innocent rêvassant reste incompris

Les livres sont mes valets

Mes écrits sont mes promesses

De voir en silence vos prouesses

De miner, mimer une gentillesse

En faiblesse de votre hardiesse traitresse