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Il y a des jours où je me dis que les cons volent bas même par chez moi…De mon jardin, j'ai aperçu un mec de Bordeaux qui avait profité du weekend pour venir se réfugier au hameau et il sortait de sa « maison de campagne » pour aller saluer et tenter d'embrasser une voisine qui rentrait chez elle, après ses courses de la semaine.

Il l'avait déjà enlacée et elle, tétanisée n'osait pas bouger.

Je lui ai hurlé qu'il ôte immédiatement ses sales pattes pleines de doigts…des épaules de la jeune-femme. Qu'il était vraiment un dégénéré, un idiot, un imbécile, et je lui ai demandé s'il était au courant que nous étions en pandémie et en confinement et j'ai ajouté un autre nom d'oiseau du genre espèce d'abruti, ce qui n'est pas gentil pour les vrais volatiles.

Je n'étais pas très contente…Tu connais ma mémé, mon cousin vous raconte souvent ses aventures… je dois avoir un peu de ses gênes et là où il y a de la gêne…

Il m'a répondu que je pourrais être un peu plus aimable ! J'allais lui dire son fait mais je me suis tue. J'ai souris…

Car, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que derrière lui, attiré par ma voix perçante, était arrivé le mari de la dame, il est rugbyman, un demi de mêlée pour être précise, un beau bébé…Il a attrapé le citadin par le col et par le fond de son pantalon  et d'un beau geste technique l'a fait passer par-dessus la haie de son refuge rural.

Bel essai !

Ce n'était plus une expression, le con s'est  bien envolé…