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Louve

avec les mots : Seringues - lèvres - pestilence - piquante - renifler.
Lorsque ce soir-là, Edouard franchit les portes de la capitale, rien ne l’avait prévenu de ce qu’il allait découvrir. D’abord cette odeur : PESTILENCIELLE, et puis ces corps sans vie. A mesure qu’il avançait, foulard sur le nez, tant l’air PIQUANT, qu’il n’osait RENIFLER, était irrespirable, il découvrait l’horreur. Encore plus de corps amoncelés dans la ruelle puante qui menait à la grande avenue. Il ne voulait plus regarder tous ces pauvres hères gisant là, qu’une SERINGUE médicale n’avait certainement pu sauver. Corps ravagés de pustules, de bubons. LEVRES gonflées et noires, ils semblaient implorer le ciel de leurs mains décharnées. Arrivé dans la grande avenue, le spectacle, qui s’offrit à ses yeux, devint encore plus cauchemardesque. Sur les portes, mortellement closes, des croix pour signaler un malade. Des gens, sans protection aucune, sortaient leurs morts, lorsque la charrette funèbre, déjà bien chargée d’âmes perdues, passait, en se signalant d’un glas sinistre. C’était en 1920 à Paris. Les rats avaient introduit la peste, avec son cortège de malheurs, ce si grand fléau qui ravageait tout sur son passage.
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