L'oiseau rare

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Je l'imagine à ma fenêtre,

La chevelure aux mèches d'or,

Une âme sensible, peut-être,

Quelque chose en elle qui dort,


Comme une vague solitude

Qui pousse à inspirer dans l'air,

Le sentiment de plénitude

Qu'elle ressent face à la mer.


Je n'ai jamais vu son visage,

Ni plongé au fond de ses yeux,

Pourtant je devine son âge,

Sa silhouette à mille lieux,


La courbe de son corps gracile, 

De la taille d'un mannequin, 

Belle comme une fleur fragile,

Au milieu de son baldaquin.


Comme elle j'aime l'écriture,

La liberté au bout des doigts,

Vivre en plein coeur de la nature,

Marcher des heures dans les bois...


Je l'imagine à ma fenêtre, 

A travers l'horizon d'espoir, 

Je vois peu à peu apparaître, 

Une femme dans mon miroir.

 
Loic Stenk 

Le 05 août 2017 


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