PETITE MEUF INTERSTELLAIRE

Edgar Fabar

Pour ma petite meuf. Clin d'oeil à Renaud.

Je ne sais jamais

Qui écouter quand je parle

celui qui croit, celui qui doute

Sauf qu'il existe ton poème

La musique de ta voix fillette

Petite meuf interstellaire
Papillon de l'air
Souffle un nuage qui n'est qu'à nous
ce truc qui transpire le ciel
Toi baby folle devenue ma fille

Et même si un jour tu deviens grand-mère, et moi vieux crouton délabré, tu resteras ma crevette quasi-parfaite, tous les jouets je les ai flingués rien ne m'aura empli, rien ne m'aura donné la joie comme tes yeux ma mélodie or et folle Depuis que tu es sortie de ton chou à la crème, J ‘existe mais en mieux, mes doutes me larguent, tu m'as sauvé comme on déroute le spleen, comme on décolle d'un seul souffle.
Et quand tu me regardes avec tes billes de chatte, tu fais taire mes guerres imbéciles.
Je ne veux rien que m'en aller avec toi dans ton pays moelleux. Que tu racontes avec ta fièvre qui rend la vie meilleure. Je ne peux que serrer ton cœur immense tout près de ma chaire.
Je suis devenu ton tendre et doux
Celui qui regarde les brumes se dissiper
Ma demoiselle oiselle, ma lune aux joues dentelle. Je ne suis plus qu'une minute sans suite Quand tu chatouilles ma lueur, Mon âme, mon sel. Tu es ma petite dame, tout ce que tu donnes me laisse les nerfs en pot de fleur. Chère oh ma chère je ne veux plus penser, Ta fossette, la pliure de tes lèvres. La simplicité qui te parfume. L'amour qui tonne en toi et moi qui en fais des kilos pour m'inviter au chateau de ton enfance

Tu es l'air et l'essence. L'embrasement qui tait la solitude. La comète qui m'a jeté au milieu des étoiles.

Le temple sacré d'un monde pastel. 

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