Mac Donald Trump énormément

Jean Claude Blanc

retour sur le sacre de Donald...

                         Mac Donald Trump énormément

Changeront jamais ces fiers ricains

Bien que démocrates, républicains

Tous se comportent en bons chrétiens

Quand est en cause leur destin

Hélas se fient à ce garnement

Mac Donald trompe énormément

 

Ne faisant rien comme tout le monde

Leur président d'avance les gronde

Cet arriviste milliardaire

Qu'a réussi en ses affaires

 

Montre l'exemple à ses sujets

Qui l'ont élu, ovationné

Comment faut faire dans la finance

Sans encaisser les conséquences

 

Tout le contraire des français

Que se contentent de dépenser

Sachant que le fric c'est un secret

Dont il ne faut jamais parler

Celui qu'en gagne est supposé

Volé sur le dos des ouvriers

 

Cérémonie d'investiture

Même que ça dépasse la mesure

Foule amassée en devanture

Pour ce 45ème mousquetaire

De l'Amérique réactionnaire

 

Pourtant traités de tous les noms

Ses électeurs changent d'opinion

Finalement copains cochons

Tous défenseurs du pognon

 

A su se faire remarquer

En insultant les étrangers

Les féministes, les PD

Avec des termes orduriers

 

Au point qu'on peut se demander

S'il avait pas tout calculé

En déversant ses quolibets

A la télé caméra cachée

 

Célébration protocolaire

Où faut jurer sur le bréviaire

Que s'y on ment, ce sera l'enfer

Juste un serment qui coûte pas cher

Tandis que règne la misère

Bien sûr nanti d'une belle minette

Lui qui pourrait être son père

Sert de mannequin pour l'autre vedette

Qui ne brille pas de ses lumières

 

Toute la famille est convoquée

Mais seulement pour témoigner

S'il est bien digne d'intérêt

Ce vieux bonhomme ébouriffé

Evidemment c'est trop demander

Chacun se garde d'en rigoler

 

Ça fait bon genre aux USA

De convoquer toute la smala

Même se bousculent les médias

Pour la photo, c'est pas la joie

A voir demain floutages de Gala

 

Marié pour la 3ème fois

(Mais quand on aime on compte pas)

Mais rien de rare sa biographie

Que celle d'un sale type, cerné de chéris…

Pour son portefeuille bien garni

 

Les sénateurs sont de la partie

Même vieux croulants dégénérés

Mais participent à cette sauterie

En chaises roulantes, sans rien piger

 

Défilent ses prédécesseurs

Bush, Obama, Jimmy Carter

Qu'ont plus la gueule de vainqueurs

Quand le nouveau joue les farceurs

 

Le bipartisme est de rigueur

Doivent s'y soumettre les électeurs

N'ayant pas le choix, ne votent plus guère

Le premier pitre, c'est lui qui gère

 

Va se le payer ce grippe-sou

Les estourbir bandes de voyous

Les terroristes, les foutre au trou

Plus de sécu, à moindre coût

L'ont acclamé, c'est ça qu'est fou…

 

Tout est écrit dans son programme

Leur faire suer de sang et de larmes

L'en dissuader, autre paire de manche

Ayant un faible pour les armes

Sur son passé, prend sa revanche

Risque d'être du monde, le gendarme

Vraiment débile ce tralala

Qui plait aux fans de cinéma

Qu'un jour de gloire, noble apparat

Les lendemains hélas ingrats

S'y conformé chef de l'Etat

Grande puissance, ça va de soi

 

S'est imposé dur souverain

A commander la Terre entière

Mais ignorant comment faut faire

Péter la bombe nucléaire

Quelle chance pour nous, ce serait la fin

 

Peut-être cache-t-il ses qualités

De gentilhomme dévergondé

Faire l'imbécile pour amuser

Ses partisans, ses obligés

Hélas pas de la première volée

 

Empire de rire de calomnies

Qu'en homme riche se permet

Rien que des mots, de son chiche esprit

Moquer les noirs et les bronzés

Les entourer de barbelés

Franchement foldingue, ce vieux rentier

 

Petite Hillary, à l'air amer

Faisait pas le poids face à ce vulgaire

Mal embouché, rude adversaire

Pas très fortiche en grammaire

Mais la reluquant pour sa bonne chair

La ramenant au rôle de mère

En son foyer, bonne ménagère

 

Lui-même comblé de ses suffrages

Aurait pu faire davantage

Plus de commérages et plus d'outrages

Tous unanimes pour ce sauvage

 

Sûr recueillir plus de lauriers

Chez les réacs fédéralistes

Chasseurs de primes, tous sheriffs

Qu'ont la gâchette tellement rapide

Qu'ils confondent avec leur bitte

Donald Trump, pas le dernier

 

C'est à prévoir, va mollir

Car il y va de son avenir

Avec Poutine, nommé désir

Un beau duo de tristes sires

Collaborant juste pour la paix    

Pour commercer se partager

Cette vieille Europe dépecée

Alors pour nous, acte manqué

N'étant pas de la festivité

Trop humanistes pour s'en mêler

On risque seuls, rester plantés

 

Réalistes ces Etats Unis

Font pas de détails, seulement amis

Pour échanger tous leurs produits

Ils vont se vendre au plus offrant

Alors Trump Président

Qu'a un sacré tempérament

Même qu'il nous ment énormément

 

Pour lui la France, petit bout de Terre

Grain de poussière sur la planisphère

Point sur la carte à visiter

A l'occasion pour bien bouffer

 

La Maison Blanche change de locataire

Qui va en faire une forteresse

Plus question franchir ses frontières

Si on se fend pas de promesse

D'honorer drapeau étoilé

Apprendre l'hymne national

Connaitre la Bible, la réciter

Avoir toujours le sens moral

 

Contradiction en ce pays

Où l'on ne compte que culs bénis

Et pourtant libres de blasphémer

Sur internet à la télé

Scènes de crimes à volonté

 

Donald Trump s'en prive pas

Pas le dernier, donner de la voix

Et c'est pourquoi il a gagné

Ses citoyens sont rassurés

Plus fort qu'eux, ils l'ont trouvé

 

S'ils sont devenus indépendants

C'est grâce à nous vieux Continent

Dès lors qu'ils se sentent pousser des ailes

Nous laisse choir avec zèle

Mais ignare Trump rien dans la tête

Connais que le nom de Lafayette

Comme une avenue, ou une galerie

Ayant franchi le cap de la connerie

Notre pays riche en railleries

Peut se permettre l'envoyer paitre       JC Blanc janvier 2017  (Donald sans matière grise)

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