Magie d'une nuit

Vous voilà fermant vos doux yeux ensorceleurs, 
Me laissant alors, vous découvrir dans la pénombre, 
J'ai tant de mal à vaincre et résister à mon désir 
Que mes doigts explorent vos courbes dans l'ombre. 

L'un face à l'autre, effeuillés tous deux, 
Ma bouche envoûtée par la douceur de tes seins, 
Comme ensorcelés par la nouveauté de ces jeux, 
Et nos intimités exaltées par la douceur de nos mains. 

Alors nos corps, l'un par l'autre attirés se touchent, 
Et sur leur totalité, nos mains doucement se glissent. 
Dans mon cou frissonnant vous posez votre bouche, 
Et sous mes caresses, et mes baisers, vos yeux se plissent. 

Pour une nouvelle fois de votre existence, 
D'une passion divine vous frôlez la douce intimité, 
Je vous attire vers moi, et souriante d'effervescence, 
Vous me tendez la sensualité troublante de votre féminité. 

Si troublée par ma tendresse, vous vous sentez malhabile, 
Que je clos vos yeux sous la douceur de mes baisers coquins, 
Respirant l'excitant parfum de votre corps qui se déshabille, 
Et que ma bouche passionnée caresse vos lèvres sans fin. 

Alors et sans retour, disparaissent vos craintes, 
Lorsque sur votre peau douce, soyeuse et  délicieuse, 
Ma bouche gourmande de plaisir la parcourt sans feintes, 
Et que des désirs incendiaires vous rendent fiévreuse. 
  
Vous étiez une « simple femme », j'aspire à faire de vous une déesse, 
Deux êtres qui se désirent et aiment leurs prouesses 
Dans nos yeux d'humains pleins de folle sagesse, 
Je repenserai chaque jour, chaque soir à la gourmandise de vos fesses !