Médisance ou calomnie (19...)
Alain Balussou
pièces 19 et autres de Nouvelles de Mars
Un du village, mal disant,
m'aurait traité de suffisant.
Je me garde, ne sachant rien,
de confondre la connaissance
et une certaine élégance
mise à dire je ne sais rien.
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Vers l'est en rose, filament
puis tranche violente d'agrume,
la maison fend comme une brume.
J'entends l'absurde froissement
qu'elle produit sur son étrave
et, ton flanc gauche à mon flanc droit
tu dors si bien, détrompe-toi,
tu navigues mais en esclave
car le présent n'existe pas.
J'ai lu hier des vers peu quelconques,
relu ce poème à la jonque
dans le lit que jonchaient mes chats.
Au matin, frottant le navire
ce ne sont pas sautes de temps,
écoute, écoute : c'est le temps.
Il n'y a pas de présent, pire,
son idée même est dépassée.
La vie n'est rien, simple cahier
dont le vent tourne les feuillets,
du futur on saute au passé.
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suis allée lire les Oiseaux de passage ...merci :)
· Il y a environ 6 ans ·Susanne Derève
belle plume !
· Il y a environ 6 ans ·Patrick Gonzalez
difficile de tout suivre (deuxième strophe notamment ; mais ce n'est pas anodin...
· Il y a plus de 6 ans ·Gabriel Meunier
Bien vu, Gabriel, puisque la première strophe est un bout de texte que j'ai mis là pour ne pas le laisser perdre et qui n'a rien à voir avec la suite. Bon Noël, si ce n'est pas trop tard.
· Il y a environ 6 ans ·Alain Balussou
Le "poème à la jonque" est celui de Richepin .
· Il y a environ 6 ans ·Alain Balussou
je suis assez ignare...
· Il y a environ 6 ans ·Gabriel Meunier
Antiphrase ou contrevérité ? Ah ! c'est à propos du poème de Richepin ? "Les oiseaux de passage". Ils valent le détour.
· Il y a environ 6 ans ·Alain Balussou