Merci, mon amie

Dominique Capo

Je ne sais pas comment ça se passe exactement. Mais il semble que cette personnalité avec laquelle je suis ami, et avec laquelle j'échange quotidiennement, parle de mon travail d'écrivain et d'historien dans son milieu professionnel.

Ce n'est pas la première fois qu'elle y fait allusion. Je ne sais pas avec qui elle échange sur les articles que je publie ici ou ailleurs. Je ne sais pas quelles sont les personnes qui, en conséquences, se penchent sur mes textes. Qu'est-ce-qu'elles en pensent. Si elles-mêmes les évoquent autour d'elles, etc. De toute manière, je ne le lui demande pas. Je ne souhaite pas l'importuner à ce propos.

Il s'agit d'une amie chère à mon cœur amicalement parlant. Nous sommes proches dans les conversations que nous avons l'un avec l'autre. Nous avons beaucoup de points communs, beaucoup de centres d'intérêts ou de sujets de préoccupation sur l'actualité, sur la politique, sur les faits de société, etc. pour lesquels nous avons une vraie passion. La seule différence est, qu'elle est sur le terrain, au contact des gens. Elle court en permanence aux quatre coins de Paris ou de la France pour y suivre les soubresauts de notre pays en temps réel. De mon coté, je m'informe, je discute avec elle, je réfléchis sur les thèmes de société ou sur les événements auxquels est confrontée notre civilisation. Ils sont innombrables, et prennent des formes diverses et multiples. Cependant, ils sont les témoignages de l'Histoire contemporaine en marche. Ils sont à la base de ma réflexion philosophique et intellectuelle ponctuant nombre de mes textes.

J'avoue que ça me fait plaisir qu'une personnalité comme elle prenne le temps de lire avec attention la grande majorité des article que je rédige. Evidemment, elle s'y emploi uniquement lorsqu'elle a un peu de temps pour elle. Ce n'est pas toujours évident ; je sais qu'elle est souvent « surbookée ». Toutefois, tous les jours, nous nous envoyons de petits messages amicaux pour prendre des nouvelles l'un de l'autre. Et également pour transmettre nos salutations à nos familles respectives. Il est vrai qu'à force de renforcer le lien amical que nous avons l'un pour l'autre, nous évoquons parfois nos proches. Elle s'enquiert des miens, comme je m'enquiers des siens. De temps en temps même, elle lit un de mes exposés à ceux-ci.

C'est quelqu'un qui me pousse en avant, qui croit en moi. Elle a foi en mon « talent ». Elle souhaite qu'un jour, je parvienne à percer davantage que par les vecteurs auxquels je propose mes publications. Régulièrement, elle m'incite à user de l'ensemble de mes capacités et possibilités afin d'écrire une « grande œuvre ».

C'est ce à quoi je m'exerce au travers de l'écriture de mon ouvrage purement historique intitulé « les Origines idéologiques et ésotériques du Nazisme ». C'est un travail monstrueux, harassant, nécessitant énormément de concentration, d'attention, de recherches, de corrections. J'use d'énormément de notes accumulées lors de mes investigations personnelles à la Bibliothèque Nationale. Je les complète régulièrement par des apports, grâce à des thèses, des documentaires, des livres, etc. dont je m'abreuve.

Néanmoins, pour quelques semaines, j'ai interrompu la transcription de ce traité. Pourtant, je dois admettre que j'ai hâte de m'y remettre. En effet, j'ai écris une longue lettre d'une trentaine de pages destinée au président d'un cercle dont les ramifications s'étendent à toutes les couches de la société. Je désirerai l'intégrer. Donc, je m'applique à lui donner toutes les précisions nécessaires et utiles à mon sujet. Dans la foulée, je vais y joindre une centaine de pages d'articles déjà communiqués ici ou ailleurs au cours de ces deux dernières années. Mais, jusqu'à présent, je n'ai jamais pris le temps de les corriger. Je n'en n'ai jamais ôté les longueurs, les coquilles, les fautes d'orthographe ou de grammaire, les répétitions, etc. Cette opportunité m'y contraint.

Et c'est une bonne chose car ainsi, je pourrais expédier ce manuscrit à des maisons d'éditions dans le but de les publier officiellement. Donc, je vais faire d'une pierre deux coups. De plus, ça me permets de me changer les idées vis-à-vis de mon livre sur le Nazisme. Et de cette façon, je pourrais m'y atteler avec énergie revitalisée.

Cette force intérieure est décuplée par l'amitié qui me lie à cette personnalité. Elle me donne une volonté d'abattre les difficultés, de surmonter les épreuves qui se dressent devant moi, comme jamais auparavant. Ce n'est pas rien d'être soutenu par quelqu'un qui a une certaine influence médiatique. Ce n'est pas rien de savoir que des gens dont l'aura est importante sont vos amis ; et qui plus est, de véritables amis. Pas de vagues connaissances destinées à vous permettre de briller.

C'est vivifiant, c'est touchant, c'est émouvant. Je ne la remercierai jamais assez d'être mon amie. Fidèle, sincère, vraie. Je suis content de connaître ceux et celles qui l'aiment et qu'elle aime.

Parfois, le soir, quand je me couche, mon livre du moment à coté de moi, je repense à cette chance qui est la mienne. Je remercie le Ciel de m'avoir autorisé à croiser sa route. Mon esprit vagabonde. Je songe à la qualité de notre amitié, à la profondeur de nos entretiens sur l'Histoire, sur la Vie, sur l'Actualité, sur la Politique. Elle m'explique son métier, qui est passionnant, fascinant. J'imagine son mari, ses enfants, qu'elle évoque fréquemment, que j'apprécie pour leur gentillesse, leur humanité. Puis, je médite sur les hommes et les femmes à qui elle parle de mon travail d'historien et d'écrivain. Et ça me bouleverse quand je réalise que mes articles, mes exposés, sont susceptibles d'attiser leur curiosité. Et que, peut-être, même de manière infime, je peux contribuer à leurs discernements. Comme c'est également le cas occasionnellement pour vous, lecteurs et lectrices qui parcourez ces lignes.

Je sais qu'il y aura toujours des médisants, des jaloux, des aigris, qui prétendront que tout ceci n'est orgueil ou vanité. Je sais qu'il y a toujours un pourcentage d'individus vindicatifs, haineux, la méchanceté rivée au corps. Je sais qu'il y en a qui cherchent toujours à blesser, à médire, à discréditer ceux et celles qui sortent du lot. C'est inévitable. Ils diffament, ils persiflent, ils s'acharnent contre ceux et celles qui travaillent dur. Ils s'attaquent systématiquement à ceux et celles qui ne comptent pas leurs heures, qui s'appliquent, pour offrir ce qu'ils ont de mieux à offrir. Leur rancœur et leur dénigrement ne sont que persiflages. Et pendant ce temps, ils montrent aux autres leur manque de talent, leur manque de persévérance.

Ce ne sont que de « petites gens », à l'ego surdimensionné. Ils n'acceptent pas, ils ne supportent pas, que d'autres puissent aller plus loin qu'eux. C'est vrai pour le métier d'écrivain. Comme c'est vrai pour n'importe quelle profession. Un vrai combat de fauves où il est nécessaire d'écraser les autres pour se hisser plus haut qu'eux.

Pourquoi ? La nature est ainsi faite. C'est triste, c'est malheureux, c'est dégradant. Je n'approuve pas, je n'adhère pas à cette sorte de comportement. Et Dieu sait que j'ai assisté un nombre incalculable de fois à de telles attitudes. Combien de fois ai-je vu des collègues qui, dès que je publiais dans le groupe auquel je collaborais à leurs cotés, se sont précipité pour éditer une image, un mot ? Dans la seconde qui suivait, et juste pour que celui de leur concurrent disparaisse de la première place ? Tous les jours ou presque.

Peu importe du reste. Ceux et celles qui désirent me lire, y compris au sein de ces groupes, savent très bien retrouver mes textes. De plus, je préfère mille fois être regardé par cette amie et ses collègues, que par ces médiocres qui n'ont que cette solution pour essayer de se faire remarquer.

En outre, si quelques-uns ou quelques-unes croient qu'au travers de ce bref récit, je fais preuve d'un complexe de supériorité, c'est qu'ils me connaissent vraiment pas. Je les invite dès lors à parcourir une ou deux de mes publications où je détaille le sens de ma démarche en tant qu'écrivain. Je gage que bien peu s'y emploieront, de peur que ce que j'y décrit ne corresponde pas à l'image qu'ils se font de moi. C'est tellement plus simple et plus facile de arc-bouter sur ses certitudes et ses a-priori !!! Là encore, un thème sur lequel je suis maintes revenu au travers de mes « Brèves Philosophiques ».

Comme je le répète épisodiquement, je m'en tiens aux faits. Ces derniers ne modulent pas la réalité en fonction de ce qu'on a envie de démontrer. Et ce que j'évoque ci-dessus, ce sont des faits. Lesquels m'apportent un peu de joie et de bonheur. Lesquels me stimulent, m'enrichissent, me poussent à aller de l'avant. Lesquels, au travers de cette personnalité qui est avant tout mon amie, m'ouvrent des perspectives inédites. Et puis, après tout, quel mal y a-t-il de partager par l'intermédiaire de l'un de ses billets, un peu de contentement et d'espoir ?

Faut-il que des écrits destinés à se lamenter sur son sort ; pour se plaindre de son quotidien ? Certains me l'ont assez reproché d'ailleurs. Alors, pour une fois que j'y exprime ma satisfaction et ma réussite, je ne vais pas m'en priver.


***


Merci à vous, mon amie, d'être la personne que vous êtes. Comme je vous l'ai déjà répété, votre amitié vaut davantage que tous les trésors matériels – or, argent, diamants, etc. - de la Terre. Car l'amitié que nous avons l'un pour l'autre est unique, profonde, sincère, sans arrières-pensées. Elle m'illumine et resplendit. Elle vous égaye et vous réjouit. Alors, rien que pour ça, merci...

  • Les médiocres ont une revanche à prendre. Laissons-les se débattre avec leurs névroses et leur impuissance à produite autre chose que du fiel :)

    · Il y a presque 7 ans ·
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    Mario Pippo

    • Tout à fait d'accord avec toi, mon ami...

      · Il y a presque 7 ans ·
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      Dominique Capo

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