Mon bien aimé.

Claire Laok

Je meurs chaque fois que tu t'éloignes de moi.

Je meurs chaque fois que tu t'éloignes de moi. Je meurs à la pensée qu'à cet instant des centaines de kilomètres nous séparent à nouveau. Mais je n'ai pas peur, ce soir, le souvenir de tes bras emplie ma tête de ton doux souvenir. Je sens l'étreinte de me cœur se desserrer et je respire à nouveau.

 

Tu me rends femme aux creux de tes bras. La vilaine larve devient soudain papillon. Ton amour sur mon corps qui te réclame encore...

À toi qui enlaces mes nuits de terreurs. Toi qui réconfortes mes peurs.

À toi qui essuies mes larmes. Toi qui m'aimes sans limite.

À toi qui m'aime plus que tout au monde.

 

Sans toi je ne suis plus personne. Sans toi, j'erre sans but dans les couloirs immenses de cette maison soudain trop grande et trop silencieuse. Mais le souvenir de tes fous rires remplissent encore les lieux alors je peux supporter quelques jours avant de pouvoir étreindre tes lèvres à nouveau.

 

Mon bien aimé.

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