MON NOM EST LIBERTÉ

mysterieuse


Sur fond de liberté, l'espoir au fond des yeux
Ils ont bravé la peur, l'angoisse des adieux
A leur terre natale abandonnée des Dieux, 
Où la terreur remplace la sagesse des aïeux.

Cherchant un avenir, une paix cérébrale,
Sur des embarcations, aux allures carcérales,
Ils s'en vont par les eaux méditerranéennes 
Le cœur entrelacé d'espérance et de haine !

Quand, au creux de la vague, la certitude s'évade 
Que le désir de vivre s'avère une bravade,
La Méditerranée, espace imprévisible, 
Recueille de ces nomades des larmes invisibles.

Les cotes déchirées de tant de souffrance humaine 
S'habillent un instant d'une bienveillance sereine,
Accueillent en silence les migrants assoiffés
D'une paix légitime et d'un peu de bonté.

Loin de la guerre, victimes humaines de l'abandon,
En Terre d'asile, terre d'évasion, sur bleu profond,
Ils effleurent la grève de leur épuisement, 
Le regard affublé d'un affranchissement.

Signaler ce texte