Monologue noir

pierreantoine

Vincent de Saragosse.

Dans les terres de foi Chrétienne Orthodoxe, on le fête ce jour, 11 Novembre.

Vincent est mort sous la torture: ligoté sur une maie à pressoir, son corps pressé à mort comme on le ferait des grappes de raisin, son sang ayant été recueilli comme un vin nouveau.

Pour cette raison, saint-Vincent est le saint patron des vignerons.

Nous sommes à Valence, Espagne, en 304 après la naissance du Christ.



J'apprends à leurs pieds le Bonheur

Nos écolières ont vécu la juste mesure

Elles ont permis de redécouvrir le Corps



Nos misérables adolescences dorment en nos chairs comme le coin dans le coeur de l'arbre.

J'en parle avec des clous dans la gorge, difficilement c'est à dire.

Le fleuve noir de nos adolescences.



Libéralisme "loufoque", dirait Antonio Gramsci: l'avatar moderne en est non le profit maximal par la création de richesses, mais le pourrissement loufoque de toute production de valeur, richesse ou profit.

Restent donc: les "fous" pourrisseurs, les cogneurs fascistes et les rentiers immuables.


Le Libéralisme moderne, ou une rature sur les idées libérales.


Le véritable bourreau historique du communisme, ce n'est pas le Capital, du moins pas essentiellement le Capital.

Le vrai bourreau du communisme, ce sont les classes moyennes occidentales, les femmes middle class.


Nous vivons à l'ère du mensonge généralisé, sauf à ne jamais regarder la télévision.


Je lis Patagonie intérieure, un récit de voyage, par Lorette Nobécourt.

L'auteure tient le milieu entre Lolita Pille et Virginie Despentes.


Amélie Nothomb. N'est pas du tout une fille snob, l'Ambassadeur de son pays aux Nations-Unies, tout ce genre de choses.

En revanche, c'est quelqu'un de très bien informé de tout ce qu'il est bon de ne point ignorer.




Signaler ce texte