Noblesse de la cire

douxfoutropforever

Impro...


Triste tellement que j'en rajoute

Vide de la moindre goutte

Tel un Léman de doute je me coule

Entre des montagnes de souvenirs inaudibles

Il est un plaisir de s'identifier

De se croire à l'image de ce que l'on n'est

Un autre de s'y frotter, de s'acoquiner à une image aux œufs brouillés

Le cinéma de la dépersonnalisation me révèle, au grand délice de la désincarnation

Les cloches m'appellent, la messe est encore dite sans moi, sans mot dite...

Où débusquer le faux du vrai?

Si le temps est, autant que cela me tente de me défausser, ou de virer de bord quitte à verser dès la première attente perdue dans le fossé.

Au fait... Je voulais vous parler de ses fossettes... Celles que je ne verrai jamais, celles qui rient de moi à chaque fois que je végète et qui savent m'amadouer sans jamais me policer.

Des êtres, soi-disant, distants... Des âmes qui s'enflamment dans l'âtre où couve une flambée de fayard bien sec.

Des êtres, soi-disant, distincts... Parfois confondus à ne plus savoir qui ne pense plus à l'autre...

Des êtres qui se vivent intermittents d'un spectacle dorénavrant

Quand tout fulmine au désespoir, quand tout se brise en résonances vides, c'est alors que tout se créé, que tout arrive à qui sait, plus ou moins tendre.


Signaler ce texte