noir

David Ralin

Une feuille tombée

Un rosier déraciné

Un cœur asséché

Une fleur fanée

Une dernière volonté

Au souffle apeuré

D'un torrent brimé

Que le noir m'envahisse.

La peur au cœur

Cette froideur en lenteur

De l'oubli à l'ennui

Sans fantaisies, épris

D'un deuil au seul

Je me nourris.

Sourires illusoires

Adopte le noir,

Couleur libératoire au parloir

Où voir se marier du purgatoire

Un monde interdit

Qui prend de l'embelli

A chaque rayon qu'obscurcie

Nos nuits, mes nuits.

Pieds enchainés

Aux fers déchainés

A une liberté des maux

Où j'attends endormi

La douce mélodie

D'un archange silencieux

Qui sonne faux,

D'écho en écho.

Sans muse aux désirs infectieux

Reste ce séditieux amoureux

A l'avarice des actes pompeux

Préférant l'ombre de lumière

Si éphémère des fantasmes

Chimères nébuleux aux mystères ténébreux

Que je préfère

En sarcasmes enthousiasmes

Aux spasmes de vie de roturières

Qui m'étranglèrent jour après jour………

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