Nommée turbulence
James Px.
Dans chaque mur qui nous sépare
On peut trouver une porte
Une porte qui lie
Des visages des mots
Des noms des maux
Des essoufflements
L'esprit se divise
D'une bienveillante étrangeté
Peu m'emporte la pierre
Tu tailles l'émotion au burin
Tu la souhaites tendre
Mais la voilà dure
Qui écrase
Rien ne peut soulager ce poids
Indépendant du manque
Le désir est naturel
Une fleur volubile et vivace
Qui se dresse par hasard
Jusqu'au nid d'aveux
De coton et d'épines
Quoiqu'il soupire
Le désir des cieux
Changera l'eau du vase
Avant de jeter ton corps à la mer
Et conservera ton parfum
À la clinique des fleurs
Volutes de nuages et de feux
Grains de peau et de ciel
Polychromies d'ombres et des terres
Sans prier l'éternel
Entre nature brute
Et pure humanité
D'un bateau ivre
Je lancerai mon rire Freudien
À tes fleurs élancées
Des baisers cautérisés
Sur tes plaies ouvertes
Et sur ton banc de sable
Tes mots
D'un coup d'œil turquoise
Jubileront de nouvelles courbes
La terre est ronde
Depuis Galilée
Le féminin
Depuis toujours
Le masculin
Croit ce qu'il veut
Avec ce qu'il sait
D'ailleurs la nuit
N'est pas toujours noire
Elle peut être rose
Calme et folle
Parmi la chute des corps
L'amour est un souffle au cœur
Qui ne manque jamais d'air
Ne cherchons pas le coin dans une pièce ronde
Pour s'extraire
De la réalité de nos fantasmes
Délivre-moi tes sentiments
Découvre-moi ton regard
Offre-moi tes seins
Tels qu'ils sont
Et tout ira bien
Dans le bonheur des ombres