#24

inesto

Tu te rends malheureux à compter tes précieux
À croire que tout est mieux sans que soit douloureux
Les portes que tu claquent, le mal que tu traques
Tu refoules qui débarque, ma foi un peu en vrac
Tu dis que c'est le bien, le bonheur pour demain
Et puis tu t'y tiens, le bonheur attend bien
Tu repousses par la peur la fièvre et même l'ardeur
Des mondes supérieurs qui sonnent la grandeur
Qui tonnent comme l'orage et hurlent comme outrage
D'un geste tu dégages le fou, même le sage

Tu deviens tout peureux à cacher tes aveux
À croire au plus heureux sans que soit dangereux
Les murs que tu dresses, des idées que tu tresses
Sur les visages tu blesses, d'un adjectif tu presses
Et tu dis que c'est comme ça, le bonheur est par là
Tu racontes à tout va, être heureux c'est être las
Ne désirer plus rien, le confort comme fin
De l'instant tu retiens que tout est si certains
Tu parles comme ceux qui ont baissés les yeux
Devant ces quelques lieux qui demande audacieux
Qui demande le courage de répondre à l'outrage
D'y trouver des passages de joies et de voyages

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