Ô Espoir, Dieu de mon existence

compteclos

Cher Espoir,

Dis, quand reviendras-tu ?

Sans toi moi, tu sais, je broie du noir,

Je me noie dans ce jeu, en oubliant le « tu »,


égoïsme plein,

Milliers de problèmes égocentriques,

Même cambrer les reins,

N'élève pas mes cicatrices,


Chanter à tue-tête des chansons remplies d'humanité,

Cela n'y change rien,

Lorsque je vois ma mère pleurer,

Tu sais moi je ne deviens que du vide, que du vent, que du rien,


J'ai beau essayer d'animer mes jours,

Mes nuits ne serrent que le froid de l'automne approchant,

Le pourquoi du comment, j'en ai déjà fais le tour,

Mais je sens doucement ce fracas lancinant,


S'approprier de mon être si frêle,

Je ne veux pas me plaindre, non,

Je veux juste retrouver mon sourire et mes ailes,

Je veux juste reconstruire le pont,


De l'amour, de la joie, et de mes rires,

Ne plus me dire,

Que le pire est à venir,

Et que mon avenir est à bannir,


Alors Espoir, s'il te plaîs,

Reviens moi,

Alors Espoir, s'il te plaîs,

Enlace moi.

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