Ô jolies fesses

James Px.

À l'heure où les tire-fesses

Disparaissent

Remontons la pente à pieds

Sans regrets ni peines

Pour mieux dévaler

Le relief tumultueux de nos amours

L'arbuste en contre-jour


Le vent des cimes me balaie le front

Et mes mains gelées sont prises

D'une dernière obscénité

À quoi pouvez-vous penser

À un homme poète

Verbe des montagnes ou de rue

Et brut est d'assurer

Au gland d'hélice

Et aux icônes en cuivre

Je suis tellement immoral

Mon Dieu

« Un juste qui se laisse ébranler »

Comme ces remords de renaissance

Je ne passerai pas toute une vie

Servile et insensé

En attente d'une érection

Pour vous honorer

Ô jolies fesses


À l'heure où les tire-fesses

Disparaissent

Remontons la pente à pieds

Sans regrets ni peines

Pour mieux dévaler

Le relief tumultueux de nos amours

L'arbuste en contre-jour



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